CHAPITRE III

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Tout étais flou, j'entendais une voix au loin, Arwan...Arwan tu m'entends ?
J'ai ouvert les yeux petit à petit je pouvais voir devant moi cette chevelure bouclées et ces grands yeux noirs me fixer, c'était Éloïse. Elle m'a aidé à me redresser contre le mur avant de m'expliquer qu'elle avait reçu mon message "SOS" c'était un code que l'on avait inventé en cas d'extrême urgence pour signifier à l'autre qu'il fallait tout laisser tomber quelque soit ce que tu faisais afin de venir. J'ai légèrement sourie, finalement tu es toujours là pour moi lui dis-je les larmes pleins les yeux
-Éloïse! Je suis à bout, hier j'ai eu cette idée de me trancher les veines afin de ne plus pouvoir ressentir cette douleur malheureusement je n'ai pas assez de courage pour le faire, je veux me sortir tout ça de la tête. Je me suis appuyée contre sa cuisse et j'ai continué à pleurer...
Elle me caressait la tête comme pour me demander de cesser de le faire avant de me dire qu'elle avait fais mon sac et que j'allais passer quelque temps avec elle, question de me vider l'esprit de toutes ces ondes négatives. Elle avait raison j'avais besoin d'air, de m'évader, de libérer mon esprit de cette négativité qui m'habitait.
11h moins quart, on avait débuté notre trajet la tête contre la vitrine la musique qui tournait et le paysage qui s'en allait au loin, tout aspect du monde me ramenait à ça, c'était incroyable et je me disais que ça aurait pu, dû être différent mais c'est arrivé quand même. Est ce que je méritais ça ? Non! je ne le pense pas mais je me demandais si dans la vie on a que ce que l'on mérite alors dîtes moi ce qu'ai je fais de mal de si mal pour que la vie me réserve un sort pareil, on est arrivé me dit-elle en tapotant mon épaule alors je fus tirée de ma rêverie les larmes pleins les yeux, elle me tendit un mouchoir
-Tiens! Me dit-elle, essuie moi ce beau visage qui mérite d'être illuminé par un sourire...
Je me suis levé devant leur immeuble si grand, c'était une zone assez calme mais leur appartement était toujours brouillant car elle vivait avec ses frères, sa mère et sa petite cousine, elle avait ma valise et on montait les escaliers, arrivé à l'intérieur tout le monde m'avait accueilli chaleureusement, puis la journée passa.
19h 30 j'étais comme tout les soirs sur mon portable comme si j'attendais quelque chose qui n'arrivait et n'allais jamais arriver mais je gardais espoir quand même, le fait d'être entouré m'empêchait de verser des larmes car à chaque instant que je les sentais venir je partais immédiatement dans la salle de bain, je ne voulais surtout pas qu'ils s'inquiètent et s'interroge sur la cause de mes pleures. Après deux semaines, je sortais enfin de ma chambre c'était assez bizarre je dois dire car si j'étais chez moi à cet instant je serais entrain de pleurer sur mon oreiller en écoutant de la mélodie sinistre, je faisais vraiment une dépression il n'y avait plus rien à faire. Le repas du soir était prêt, Éloïse m'avait servie une grande part j'avais fais des jours sans m'alimenter elle m'a donc obligé de terminer mon assiette chose que j'avais faite, j'en avais tellement besoin et mon corps reprenait des forces après ça, j'ai pris mon verre de jus en sortant de table avant de me diriger vers la chambre et m'allonger sur le lit. Eloïse ainsi que sa cousine Laura m'ont rejoint, elles me racontaient des petites scènes et aventures vite fais ce qui me faisaient rire parfois mais je riais, je riais pour la bonne forme dans ma tête mon esprit et mon cœur c'était l'insensibilité totale, après notre long moment de causette les filles avaient décidé de s'en dormir. 2h du matin! Je surfais sur mon portable je passais sur des profils sad, des musiques déprimantes et je pleurais en silence pour m'en dormir jusqu'au matin

CarcèlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant