CHAPITRE V

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7h mon alarme venait de sonner, et voilà cet ère sinistre qui ressurgit comme tous les matins et je n'étais pas surpris parce que la tristesse était devenu mon quotidien, j'ai légèrement souris parce que je me rendait compte que cette situation m'abîmait mais je ne pouvais faire autrement ce qui était bizarre c'est que tout au long de la journée j'avais cette idée en tête j'étais comme sous son emprise et je ne pouvais rien faire d'autre car tout me ramenait à ça et sincèrement j'en souffrais mon cœur battait à une fréquence différente de la normale, j'avais perdu l'envie de tout et quand je dis tout c'est tout, plus rien ne m'intéressait ni m'apportait de la joie j'avais cessé de danser de lire d'écrire de me photographier de manger dans la normale. En fait j'avais littéralement sombré dans une dépression excessive car ma vie se résumait à un mot "mélancolie" tout les soirs je versais des larmes, je dormais peu et j'avais mal à la tête à force de trop réfléchir disant tout simplement que j'étais détruite.
12h 40 je revenais de mon entretien qui s'était plutôt bien passé, le recruteur était aimable et j'allais donc commencer dans deux jours, les horaires étaient déjà programmés ça allait de 8h à 17h au moins je me suis dis que j'aurais autre chose à l'esprit que cette situation qui avait nettement stoppé ma vie, mon poste consistait à recevoir et validé des commandes d'articles sur certains site et ça me plaisait déjà. On nous avait placé en groupe de quatre et notre mentor avait l'ère assez ouvert mais très strict Monsieur Hassoul un homme assez grand et d'une posture parfaitement soignée mes coéquipiers avaient l'ère de se connaître en dehors des murs de la société et moi j'étais celle qui ne parlait que pour demander un câble ou une tasse de café.
Arrivée chez Eloïse la maison était vide enfin elle était fermée et je n'avais pas les clés, en attendant j'ai décidé de faire le tour de la cité écouteurs bien en place ma playlist pouvait se mettre en route "A Princess doesn't cry" que j'écoutais en boucle sans vraiment voir où j'allais, d'un coup j'ai ressenti la boule dans la gorge ça y est elles étaient de retour et sans vraiment me soucier de qui pouvait me regarder à ce moment-là je me suis effondrée à même le sol et j'ai hurlé en pleurant de toutes mes forces c'est vrai que la rue était presque déserte ici tout le monde passait son temps dans son appartement ou ailleurs mais entre quatre murs en tout cas. J'y suis restée au moins 10 minutes jusqu'à reprendre le contrôle de moi, je me suis relevé et j'ai rebroussé chemin jusqu'à devant l'immeuble où je me suis assise jusqu'à la tombée de la nuit heureusement qu'il y avait le port de masque obligatoire dû à la pandémie du Covid ce qui masquait un peu toutes les larmes qui pouvaient couler sur mon visage.
20h 47 minutes "Nej double jeu" que je chantais en y ajoutant de la gestuelle bien évidemment de très belle larmes pour ajouter une touche de crédibilité à mon ressentis les paroles de ce chant m'étais trop destinées, je suis sortie de mon petit concert lorsque le klaxon d'un taxi résonna, Éloïse était de retour elle s'excusa de ne pas avoir laissé les clés mais je lui fis comprendre que ce n'était rien avant de vouloir me prendre dans ses bras mais j'étais tellement vulnérable qu'à l'instant j'ai encore fondu en larmes j'ai agrippé si fort son cou
Éloïse!!! Je suis à bout je suis désolée je ne peux plus continuer comme ça mon mental est détruit et ma santé se dégrade au fur et à mesure que les jours passent je veux vraiment que tout ceci s'arrête. Elle me murmurait d'arrêter et de monter pour en discuter mais arrivé là haut elle m'a fait prendre une bonne douche chaude ce qui me fit un grand bien un verre de lait puis sans effort  je me suis endormi et la nuit passa...

CarcèlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant