CHAPITRE IV

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L'alarme a sonné j'ai ouvert les yeux, les filles étaient allongées prêt de moi. J'ai tapoté sur mon écran il était marqué 9h, j'avais mal à la tête je me couchais trop tard pour ensuite me lever trop tôt, cette nuit j'avais fermé l'œil à 4h 25 enfin c'est la seule heure dont je me souviens avant le vide total. Je suis sortie du lit me dirigeant vers la salle de bain où j'ai pris une longue et bonne douche, ma tête était pleines de pensées de souvenirs qui resurgissaient chacun à son tour et bien ordonnés je ne pouvais pas m'effondrer ou encore pleurer à chaude larmes comme je le faisais sous ma douche tout les matins je ne voulais pas alerter les autres dans la maison encore moins m'expliquer sur la raison de mes pleures, je me contentais de pleurer en silence en laissant l'eau emporter avec elle toutes mes larmes. J'avais terminé ma toilette alors j'enfilais un t-shirt bleu rayé de blanc ainsi qu'une culotte blanche, je passais à table pour petit déjeuner il y avait des crêpes du lait des œufs du pain et du jus de fruits, j'ai mangé quelque crêpes et bu du lait puis j'ai pris un verre de jus et je suis montée à la terrasse. Il faisait si beau, le ciel était tout bleu et le soleil frappait à peine, les oiseaux défilaient dans le ciel avec des figures magnifiques... ça aurait pu être différent mais les choses avaient changé, tout ce que je pouvais voir et faire me rappelait les temps antérieurs...
"Et mes larmes et mes armes, sont ma peine et ma peine est plus que la haine, et mes larmes mes larmes, Dieu que j'ai mal. Et tourne, tourne dans ma tête les images du long métrage où tu es belle et moi la bête mais la belle n'est jamais sage..." je chantais mes coudes sur les bordures du balcon ainsi que les yeux pleins de larmes rivés au ciel, à l'instant j'ai pensé à sauter de l'autre côté pour en terminer avec cette souffrance qui me rangeait mais je n'étais pas assez courageuse pour le faire ou peut-être que j'aimais trop la vie par dessus cette souffrance. Mon père ma mère mes frères et mes sœurs que j'aimais énormément, ceux qui comptaient sur moi je ne voulais pas les décevoir ou leur causer un énorme chagrin, j'avais des envies suicidaire mais je pense que les tourments de la vie il faut les affronter, j'ai toujours eu cette mani de fuir mes problèmes du moins je trouvais toujours un échappatoire mais là j'étais bloquée et pris au piège. Je suis restée là des heures et des heures à pleurer sur mon sort et redire les paroles de ma playlist jusqu'à me sentir fatiguée, 17h étais marqué sur l'écran de mon portable avec une batterie presque morte, j'allais donc descendre me reposer un peu.
En descendant tout le monde était présent dans le salon, j'ai salué ensuite direction la chambre où j'y suis restée jusqu'à 21h, Laura la cousine d'Eloïse arriva dans la chambre où nous avons discuté pendant un court instant avant de me retrouver dans les bras de Morphée ainsi la nuit passa.
Cela faisait à présent une semaine que je me trouvais chez Eloïse, rien n'avait vraiment changé dans ma tête mais elle avait quand même réussi à changer ma routine de réveil pleure pleure et encore des pleures avant de me coucher sans avaler quoi que ce soit, ici je mangeais tous les jours elle veillait personnellement sur ça même lorsque je n'en avais pas envie parce que, voyez-vous pour une personne de 22 ans j'étais passé de 58 à 47kg à croire qu'en seulement deux semaines l'être humain que j'étais en avait perdu 11 ce qui n'était pas normal car je ne souffrais pas de maladie mortelle ou encore physique, la mienne, la mienne était psychologique tout le mal était à l'intérieur et c'était ça le pire, mes yeux fixaient le plafond pendant que je réfléchissais à tout ça je me suis dis qu'il fallait que je sorte de là parce que je me condamnai, en quoi se résumais mes journée si ce n'était que déprimer,
trop réfléchir pleurer me faire des raisons créer des hypothèses pleurer encore et souffrir davantage dans l'espoir de recevoir quelque chose qui n'arrivera jamais.
Un appel me fit sortir de mes pensées, une assistante en communication m'avait contacté pour mon dossier envoyé en ligne, elle m'a fait comprendre que j'avais un entretien à passer demain à 9h pour un poste d'assistante marketing dans une société de téléphonie mobile sur la grande voie de dégagement de l'autoroute, ce qui tombait bien au moins je n'étais pas si loin de chez Eloïse, elle a raccroché après m'avoir donné tout les détails, je me suis alors mis sur mon ordi afin d'avoir plus d'informations sur le poste et la société comme quoi je préparais mon entretien. L'heure avait vite filé quand même, sur internet on se perdait toujours, après mes recherches je me suis mise à regarder des vidéos drôles et des gag's, je me sentais trop enfermée alors je suis montée prendre de l'air à la terrasse, arrivée là haut le soleil battait son plein c'était beau enfin j'aimais bien l'été le monde avait l'ère plus animé...

CarcèlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant