CHAPITRE VII

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Le bruit des oiseaux sur les bordures de la fenêtre me réveilla...
Je voyais flou et j'avais un mal de tête horrible, rappelez-moi de ne plus toucher une seule goutte d'alcool les filles. J'ai regardé tout au tour, il y avait personne elles s'étaient certainement levé mais d'aussi tôt, j'ai saisi mon portable 13h moins quart
-Quoi! Non mais dites-moi que je rêve, sur le coup je suis revenue à la réalité
-Oh mon Dieu, non! L'heure ne peut pas être aussi avancée... Elo Eloïse, mes yeux rougissait je venais de m'absenter au poste. Trois appels manqués de M.Hassoul deux de Georges un de mes coéquipiers et 5 d'Eloise, Ah yayaye! J'étais morte mais comment ai-je pu dormir autant, je vérifiais ma messagerie:
« De Nicole »
-Salut je ne sais pas où t'es mais il y a Hassoul qui te cherche partout
« De Georges »
-Hey la grincheuse! Va falloir vite faire si tu ne veux pas qu'Hassoul s'en prenne à toi
« De Eloïse »
-Belle au bois dormant je vais en date avec Kevinn Laura et Primes, si t'as faim il y a tout dans le frigo bisou je t'aime
Sur son message j'ai sourie, j'étais trop heureuse pour elle et Kevinn
« Numéro non répertorié»
-Salut! J'espère que tu vas bien! Je n'ai pas vraiment compris tes messages d'hier, c'était une erreur je suppose.
Sur le coup j'avais l'ère surprise alors j'ai jeté un coup d'œil sur mes fameux messages
-Bonsoirfkfkdj fkgktnhfjss jdkfjejr detestngnfkebs vraiment un jsjdkglv
-Mais je taudldb gonfle trop jdkckflgzj
-jhfeeuj reviennehl'b kvcgvdxykmbjjfwvbjknhjbbbhhklnbjhbbbvfxxwdgkkl'mmpoiytreaqdh.
Oh lala qu'est ce que j'avais fais, l'alcool avait vraiment une mauvaise emprise sur moi et j'avais tellement honte que je n'ai pas su dire quelque chose de concret
« Réponse à l'inconnu »
- Oui désolée, certainement une erreur
Non mais "j'espère que tu vas bien" c'était une blague dites-moi
Me demander si je vais bien comme si j'allais dire le contraire
Je suis sortie de la chambre j'ai pris un bon bain, un bon repas et je me suis posé sur le canapé avant d'allumer la télévision et d'écouter de la musique
J'ai fais ma séance playback jusqu'à la tombée de la nuit ensuite j'ai reçu un appel
-Allô! Bonsoir.
-Oui Bonsoir
-Comment allez-vous ?
-bien! Merci et vous?
-Je vais bien, dis moi pourquoi étais tu absente aujourd'hui?
-Monsieur! Excusez moi, j'ai eu un contre temps
-Tu aurais dû prévenir, mais ce n'est pas grave. Tu vis à la cité Horéon n'est ce pas?
-Oui Monsieur pour le moment
-et dans quelle zone te situes tu ?
-Après la boulangerie monsieur, l'immeuble gris en face de l'antenne
-D'accord! Peux tu descendre je suis en bas de chez toi.
Comment ça il est en bas de chez moi? Et comment il sait précisément où j'habite, c'était bizarre et j'étais toute seule aujourd'hui, je suis allé mettre un jean puis je suis descendu. Monsieur Hassoul était appuyé contre la portière de son véhicule me tenant un grand sourire
-Bonsoir Monsieur Hassoul
-Bonsoir mademoiselle, alors on s'absente au poste
-Excusez moi Monsieur ça ne se reproduira plus
-Je comprends mais que cela ne se reproduise plus
-D'accord Monsieur merci! Monsieur
-Je t'en prie et arrête de m'appeler monsieur, entre nous ça sera Mohamed
-Jai du mal à vous suivre monsieur...
-Tu sais! Je t'apprécie énormément Arwann, dit-il en se rapprochant de moi, j'ai reculé de deux pas
- N'ai pas peur je veux juste te prendre dans mes bras
-Allez-vous en monsieur vous me faites peur
-Tu ne me diras pas que je ne te plais pas, toutes les filles me courent après
-Oui mais pas moi maintenant partez d'ici ou j'hurle
-Tu as fais le mauvais choix demoiselle...
Il est retourné dans son véhicule puis s'en est allé. Et moi je suis restée debout là toute pétrifié, les larmes glissaient sur mes joues et tout mon corps tremblait. Mon Dieu! Qu'est-ce que qui vient de se passer? Monsieur Hassoul venait de me laisser sous le choc, l'aboiement du chien de l'autre côté de la rue me fit sortir de ma transe alors j'ai vite remonté les escaliers avant de fermer la porte à double tours et m'effondrer, j'ai pris mes jambes entre les bras alors je que pleurais je faisais des mouvements de l'avant vers l'arrière jusqu'à m'en dormir devant la porte, fort heureusement que j'étais chez Eloïse à la période où personne n'était à la maison. Je me suis réveillé vers 01h du matin personne n'était rentré alors je suis allé au lit où je suis restée à observer la fenêtre en écoutant Arcade jusqu'au petit matin. 6h j'avais les yeux tout rouge, il fallait que je me prépare pour me rendre au poste mais j'étais si fatiguée.
J'enfilais un ensemble gris tacheté de noir et j'ai relâché mes cheveux en arrière j'ai pris mon badge et ma sacoche avant de prendre un taxi et filer.
J'étais debout devant l'entrée, mon cœur battait à cent à l'heure qu'est-ce que j'allais bien pouvoir dire en le voyant, j'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allée. Je rangeais mes affaires dans le casier lorsque j'ai aperçu mes coéquipiers arriver, pour une première j'étais contente de les voir j'ai dis bonjour l'ère étonnés ils me répondirent à leur tour... tout se passait bien jusque là j'étais devant mon ordi à enregistrer et valider les commandes lorsqu'on m'a fait appel dans le bureau du supérieur.
-Bonjour Monsieur... j'ai tourné la tête sur le côté Hassoul y était aussi
-Prenez place mademoiselle. Si je vous ai convoqué c'est par rapport à l'incident d'hier
-(soupire) Je suis vraiment soulagée monsieur j'aimerais que cela ne se reproduise plus et que monsieur Hassoul me présente ces excuses
-(Monsieur le directeur l'ère surpris) Je crois que j'ai du mal à vous suivre, dans cet établissement mademoiselle Arwann nous ne tolérerons pas les prostituées
-Pardon? Monsieur le directeur je ne comprends rien
-Apparemment vous êtes très douée pour faire semblant, Hassoul m'a fait par de votre attitude hier lorsque je lui ai confié la tâche de venir vérifier si tout allait bien chez vous, pour avoir des promotions dans cet établissement il faut travailler et non vouloir coucher avec des membres de l'administration. Alors merci pour les services rendu mais rentrez chez vous et pas la peine de revenir demain ainsi que les jours à venir.
-(les larmes qui me montaient aux yeux) Monsieur je crois que vous ne comprenez pas, il a voulu... sans même terminer ma phrase il m'ordonna de partir en prenant toutes mes affaires.
J'étais à la fois furieuse et anéanti pourquoi lorsque j'avais un bout de bonheur entre les doigts il s'échappait, je versais des larmes la tête appuyée contre le casier c'était confirmé j'étais au bout de ma vie
-Tu aurais du m'écouter
Je me suis retourné et je l'ai vu là avec un sourire au coin se tenant devant moi. La haine et la colère m'envahissent et sans réfléchir je me suis précipité contre lui afin de lui donner une bonne claque mais le type était deux fois plus géant que moi, il m'a donc attrapé par le bras avant de me traîner dehors et comme par hasard il pleuvait.
Je marchais sous la pluie, tout ce que je voulais à ce instant était de me retrouver seule je ne voulais plus parler, voir, sentir qui que ce soit, je pleurais et ce n'était pas silencieux mais le bruit de l'eau qui frappait les toits et le sol m'empêchait de me faire entendre, je pleurais comme un enfant perdu au bon milieu de nul part cherchant en vain sa maman
-Je veux rentrer dis je. Je veux rentrer chez moi... j'avais décidé de retourner chez-moi ce qui était à peu prêt à 3h de route de chez Eloïse ce jour là, pour la première fois de ma vie j'ai fais plus d'un kilomètre sans me plaindre. Je longeais les bordures de l'auto route l'ère ivre et hors de contrôle, je traînais mes pas lorsque je me rapprochais un peu trop prêt de la voix avant qu'un passant qui voulait échapper à la pluie me ramène du côté des piétons.
Je marchais encore et encore, je pleurais sans m'arrêter ce que je voulais moi, c'est que toute cette souffrance s'arrête enfin et je ressentais une douleur immense à la poitrine j'avais à la fois des maux d'estomac et de coeur et après ça je n'osais pas croire qu'il existait bien pire pourtant si.
Après un long pèlerinage j'apercevais enfin mon chez moi, à la vue de mon immeuble je me suis sentie encore plus mal que tout à l'heure, mais j'avais froid et j'étais épuisée là boule au ventre ainsi qu'à la gorge j'avais l'impression que la fin était proche. Alors je me suis effondré dans les eaux stagnantes et j'ai hurlé, hurlé de toutes mes forces mon âme appelait à l'aide mon cœur était en détresse, j'ai hurlé pour que l'on m'entende jusqu'au ciel, je me suis relevé et je me suis rendu dans mon appartement. Je laissais toujours un double des clés cachés dans un pot de fleurs à l'entrée de chez moi ce qui m'a permis d'entrer.

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