Brotherhood devil's

1-1 : SOURIRE SINCÈRE

CHAPITRE I-I :
UN SOURIRE SINCÈRE

La petite fille de quelques années est cachée sous la table en bois vernis où elle adorait dessiner, elle avance doucement sur ses genoux devenu rouge dû au frottement du sol contre sa peau, vers sa mère avec ses cheveux bruns étalés sur cette plateforme jaune et froide. Sa respiration hachée s'entend à deux kilomètres à la ronde, mais tout ce qu'il l'intéresse c'est sa mère et son corps qui ne bouge plus, sans vie.

« Mamma... Mamma »
Mais sa mère ne lui répondit pas parce qu'elle n'avait plus...

Elle n'avait plus de souffle

Elle n'avait plus de pouls

Son cœur ne battait plus

Son âme est partie de son corps.

Son souffle, son pouls, son cœur et son âme se sont arrêtés dans cette cuisine aux carrelages jaunes, dans cette cuisine où sa mère lui donnait ses plats préférés qu'elle faisait avec amour et tendresse.

« Perché non ti muovi? »

Elle ne bouge plus parce qu'elle n'est plus de ce monde, mais la petite fille veut que sa mère revienne, car sans sa mère elle n'est rien pense-t-elle.

« Mamma per favore! Voglio essere egoista e voglio che tu rimanga qui, mamma mia!
Non voglio lasciarla andare in questo posto meraviglioso, no, voglio che resti con la mamma. »

****Pourquoi tu ne bouges pas ?
Maman s'il te plaît ! Je veux être égoïste et je veux que tu restes ici ma maman !
Je ne veux pas la laisser aller dans cet endroit tellement merveilleux, non je veux qu'elle reste avec moi maman réveille toi, je suis désolé d'être égoïste, mais réveille toi !****

MICHIGAN
7.16
ELENA

Je me réveille en sursautant, quel cauchemar de merde ! Pensais-je. Même si ce n'était pas totalement un cauchemar, vu que c'était un souvenir. Malheureusement

« Les souvenirs ne peuvent pas nous faire de mal, ce n'est que des souvenirs »

Je sors de mes draps blancs en coton qui ressemble plus à un nuage que des draps, ils sont tellement doux, mes pieds se posent sur ce parquet froid, je me dirige vers ma salle de bain à l'allure industrielle. Devant le miroir, je vois cette femme qui ressemble à la petite fille que j'étais autrefois mais qui n'est plus la même.

Non plus la même...

Je me brosse les dents en vitesse devant mon miroir et me dirige dans mon armoire avec ma brosse à dents entre mes dents puis m'habille avec une robe noire qui ressemble à une veste de tailleur et des bottines à talon avec des semelles à plate-forme style années 70, je prends mon sac et part à mon université. Mon université est publique même si grâce à mamma je n'ai pas besoin de travailler. Mais je préfère prendre une université publique.