3 : BONJOUR ?

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CHAPITRE 3 :
BONJOUR ?
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NEW YORK
PENTHOUSE
ELENA
20h54

Nos regards ne cessent de se déshabiller, nous nous jugeons, nous contemplons, un an que je n'avais pas vu son visage, je trouve qu'il a beaucoup grossis, non en réalité, il a beaucoup pris du muscle, sa carrure est beaucoup plus imposante. Son costume vert pastel lui donne un air majestueux et fait ressortir ses yeux bleus.

Sa famille parle, rigole, danse, chante pendant que moi, tout c'est arrêté au moment ou ses mots ont franchi la barrière de ses horribles lèvres que je déteste autant.

-Tu n'es pas la bienvenue ici.

- Stronzo. *connard*

- Écoutez mes enfants, c'est mon anniversaire. J'ai invité Elena et j'aimerais que tu respectes mon choix Callum.

- Papá, je ne pense pas pouvoir rester, j'ai des affaires. Dis-je avec une voix plus attendrissante pour Pedro.

Callum n'est pas forcément heureux de me voir, j'ai l'impression qu'il me dévoue une haine à en faire pâlir un mort, mais je ne comprends pas pourquoi, c'est lui qui m'a trahi ! Qui c'est servi de moi, qui ai fait semblant de « m'apprécier » jusqu'à avoir des relations sexuelles avec moi tout ça pour une vengeance qui fait de moi juste un dommage collatéral.

- Dégage.

Le mot de Callum était sec et rude, je ne sais pas si j'ai envie de le tuer ou de le donner en pâture à des requins, je m'avance près de lui, son visage se rapproche du mien, nos visages proches l'un de l'autre, ses sourcils se froncent, je lui pose mon doigt entre ses pectoraux pour le pousser pendant que je crasse ma rage :

- Espèce de grosse merde, ne me parle surtout pas sur ce ton.

- Sinon quoi ? Je vais te torturer jusqu'à ce que tu crèves petite pute de merde. Et je vais prendre un vrai plaisir.

À la fin de sa phrase, ses doigts s'enroulent autour de mon coup, ils me serrent tellement que je n'arrive pas à respirer, ma main viens prendre mon arme entre mes cuisses qui tiens grâce à ma jarretière.

Je prends mon arme en le dirigeant contre le front de Callum, celui-ci prend vite son arme et me le met sur ma tempe. Sa famille ne calcule pas notre petit numéro trop occupé à la joie familiale.

- Mes enfants, vous avez besoin l'un de l'autre.

- JA-MAIS dis-je entre mes dents.

- Plutôt crever que d'avoir besoin de cette pute.

Les mots de Callum rebondissent dans mon corps, dans mon esprit, dans mon âme et finissent finalement par me déchirer en mille morceaux, pourquoi ça me fait mal comme ça !?

- Callum, c'est BABA YAGA.

Si les mots de son père le choquent ou le surprennent, je n'en vois aucune émotion paraître sur son visage, il ne me laisse pas accéder à ses émotions, je n'arrive pas à comprendre pourquoi m'en veut-il autant.

Brotherhood devil's Où les histoires vivent. Découvrez maintenant