Brotherhood devil's

16 : SARÀ PERCHÉ TI AMO

CHAPITRE 16 :
SARÀ PERCHÉ TI AMO
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NEW YORK
PENTHOUSE DE CALLUM
CALLUM
5h09

Je regarde ma douce et belle femme dans mes bras, mon corps me crie de la réveiller, ou de la prendre dans son sommeil, mais je résiste aux envies irrépressibles qui coulent dans mes veines, aussi fort que l'adrénaline qui coule avec mon sang.

Je me dégage de sa prise sur mon corps pour sortir d'ici et me diriger vers mon bureau, j'ai besoin d'une cigarette et d'un scotch, fort.

Mes fesses confortablement installées sur le fauteuil de mon bureau, un verre de scotch d'une main et une cigarette de l'autre, je contemple la vue de New York que m'offre cette immense baie vitrée qui va du plafond jusqu'au sol.

- Callum ?

Je me retourne pour retrouver Peter devant mon bureau, les yeux verts distant et froid. Peter a été un ami pour moi, un confident. Sa froideur me froisse mais je ne lui dirais rien, il reste quand même mon employé et moi son employeur.

- Qu'est-ce qu'il se passe Peter ?

- J'ai appris qu'Elena et toi vous vous êtes remis ensemble.

- Liam ne sait pas garder sa langue dans sa bouche.

Honnêtement, je suis assez content qu'il l'ait raconté à Peter, parfois celui-ci a tendance à être trop proche de ce qui m'appartient, et je n'aime pas ça.

- Tu vas lui faire du mal. Tu ne peux pas sortir avec elle.

Sa remontrance me sidère, jamais il n'a élevé sa voix sur moi, ou c'est permis de me faire un tel affront. Je ne peux le tolérer.

- Peter, dois-je te rappeler où est ta place ? Si tu continues à me parler ainsi, je te jure que tu finiras au sous-sol. C'est une promesse.

- J'en ai rien à foutre, je ne peux pas te laisser avec elle. Tu te fous complètement et clairement d'elle, tu joues avec. Et je ne veux plus la perdre à cause de toi.

Je me lève furieusement de mon siège pour me retrouver face à face devant Peter, il OSE me dire ce que je dois faire, depuis quand remet-il en cause les faits et gestes que j'entreprends.

- NON, JE.NE.JOUE.PAS.AVEC.

Mes mots sont crachés entre mes dents avec venins, j'essaye de prendre sur moi, pour ne pas trancher la gorge de mon plus veillent ami, celui qui m'importe le plus, mais mes nerfs sont au bord du précipice prêt à tomber et lui mettre une balle au milieu de son crâne.

- Arrête de mentir. Si tu joues pas avec elle, qu'est-ce que tu fais ? Hein ? Elle est quoi ? Arrête de lui faire du mal, tu ne crois pas qu'elle a assez souffert.

La main que j'ai mise en poing cogne le nez de mon ami bien trop bavard pour une fois, ma colère se déchaîne tout comme mes poings sur son visage, qui est maintenant devenu meurtrie par les coups que je lui ai portés.