J'avais trop envie de pleurer, j'étais trop triste. J'ai encore fait n'importe quoi
Je reste immobile parce que en vrai je savais plus quoi faire.
La dame de l'hôtel vient vers moi
Elle: Madame vous allez bien ?
— Oui
Elle: Vous êtes sur ?
— Oui ça va
Je commence à sortir de l'hôtel et je marche vers l'arrêt de bus pour rentrer à la maison. Je marchais grave lentement j'étais trop triste
Pendant que je marche je sens qu'on m'attrape le bras donc je me retourne et je le vois.
Il était devant moi, toujours aussi beau hein. Il avait fait ses contours, il avait un t-shirt blanc et un bas de jogging. Le blanc ça va trop bien au teint ébène donc imaginez mon état face a tout ça et puis je m'attendais pas du tout à le voir
Lui: Viens
Il me prend dans ses bras, j'étais bien ça m'apaisait.
— T'es pas rentré ?
Lui: Si j'suis sur la route là
Il me relâche
Lui: Viens on bouge d'ici
Je le suis, on monte dans sa voiture qui était garé sur le parking.
— Pourquoi tu m'a dis que t'étais parti ?
Lui: Parce que sinon c'est trop facile pour toi
— Mh, tu pars vraiment aujourd'hui ?
Lui: Ouais
— Mais on s'est même pas vu
Lui: Bah on se voit là
— Ouais mais à la base t'es venu pour moi nan ?
Lui: Ouais
— Mais on a rien fait
Lui: Il fallait me répondre hier
— C'est bon
Lui: Nan
Je soupire
— Reste
Lui: J'suis censé rentré aujourd'hui
— On passe la journée ensemble et tu rentres ?
Lui: Nan je vais arriver quel jour après ?
— Rentre demain alors
Il me répond pas
— C'est bon ?
Lui: Nan
— T'abuse Ibrahim aussi
Lui: Nan j'abuse pas c'est toi tu...
— Mais c'est bon c'était un malentendu, tu me dis de pas t'appeler moi je te voyais en bizarre
Lui: Et pourquoi tu me voyais en bizarre ?
— Bah pourquoi je dois pas t'appeler ?
Lui: Bah parce que je conduisais et en plus t'allais me poser trop de questions t'allais gâter la surprise
— C'est pas une raison
Lui: Zehma ça c'est bizarre ?
— Oui
Lui: T'a pas confiance ?
— Si
Lui: Bah alors
— Bref c'est pas la question là
