Je suis dans ma chambre d'hôpital, juste à côté il y a le petit lit des nouveaux nés et à l'intérieur il y a mon enfant, mon bébé.
Je l'a regarde longuement et j'ai l'impression d'être dans un rêve. C'est incroyable, je refuse de croire que j'ai le droit à ce bonheur..
Je l'admire, je la contemple, elle est si belle.
Je ne saurais vous dire à qui elle ressemble parce que d'un côté je trouve qu'elle me ressemble et je trouve aussi qu'elle a des airs de son père donc je sais pas trop et puis elle est encore petite on verra avec le temps.
— Bonjour mon amour
Je prend sa toute petite main avec mon doigt et je caresse sa main
— Bienvenue au monde mon coeur.. si tu savais comment je t'ai attendu.
Je l'a porte et je l'a pose sur moi. On reste comme ça assez longtemps. Jusqu'à qu'une infirmière arrive
Elle l'a prend, elle regarde si elle a fait des selles et elle m'explique que c'est important qu'elle en fasse. Des choses que je sais déjà mais j'écoute parce que je ne veux faire aucune erreur avec elle.
Ensuite elle l'a remet dans son lit et elle s'en va
Quelques temps après, la porte s'ouvre c'est Ibrahim, il sourit directement
Lui: Mes petites femmes
Il s'approche et il me prend dans ses bras
Lui: T'es une guerrière
Il était là à l'accouchement et il me l'a répété jusqu'à que Moanah sorte mais j'étais tellement dans le truc que j'y avais pas vraiment prêté attention.
Il n'a jamais sous estimé mes souffrances, encore moins dans ma grossesse et il m'a accompagné du début à la fin et pour ça je lui serais toujours reconnaissante
Il me relâche, je lui souris
Ensuite il passe son doigt sur la joue de Moanah et il fait ça pendant un moment
Lui: Putain c'est un truc de ouf
Et il baisse la tête, je le vois mettre sa main sur son visage et je comprends directement ce qu'il se passe
— Oh nan bébé
Je prends sa main
— Arrête tu va me faire pleurer
Le voir dans cette état ça m'a brisé le coeur, je sais que c'était pas des larmes de tristesse mais le voir « affaibli » en quelque sorte ça m'a fais quelque chose
— Tu le mérites Ibrahim
Lui: Ouais on mérite
Ensuite on se refait un câlin et on se relâche
Lui: Je peux l'a porter ?
— Oui, il faut juste que tu te désinfecte les mains
Il va laver ses mains, il mets le désinfectant et ensuite il s'assoit sur la chaise, je prend Moanah et je lui donne. Il avait un peu de mal mais j'essaye de lui montrer
— Essaye de maintenir sa tête maintenant
Lui: Comme ça ?
— Oui
Lui: Elle est toute petite
— T'a vu ? Mon ventre il était tellement gros que je m'attendais à qu'elle soit plus grande
Lui: Fais voir ton ventre maintenant
Je lève mon t-shirt
Lui: Ça va