chapitre 8

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Alyana

- Liam Liam s'il te plaît ouvre moi il faut qu'on parle. je peux t'expliquer mon amour. C'est loin d'être ce que tu crois s'il te plaît. Ouvre moi.

Ça va faire trente minutes que je le supplie d'ouvrir. Je ne sais plus où me mettre. je me sens trop mal. J'arrête pas de pleurer. J'aimerais tellement lui faire comprendre à quel point il se trompe et que ce n'est pas aussi dramatique que ça en a l'air. Je me tais et m'assois devant la porte au cas où il se déciderai d'ouvrir. Au même moment je vois ma tante, Abdou et ma mère venir vers moi. Je ne sais pas où ils étaient tous pendant tout ce temps. Mais je sais qu'ils manigancent quelques choses.

- maï, lève toi,on doit te parler.

- je peux pas tata, il faut que je lui parle. Il faut que je lui explique.

- écoute, en ce moment il a surement besoin de calme. Il ne va pas t'écouter. Viens c'est juste pour quelques minutes.

Je me lève et les suis dans ma chambre. Elles entrent et ma mère ferme la porte.

- maïmouna, on vient de discuter avec ton père et tes oncles et on croit que c'est mieux pour toi et pour tout le monde que tu..|

- QUE JE QUOI? Dis-je sèchement. Je savais très bien que leur absence ne présageait rien de bon.

- ... Yahya est à l'hôpital, il est complètement défiguré. Cet homme est violent et avec ton père on croit qu'il serait mieux que tu passes à autre chose que tu|

- d'accord je peux y aller maintenant !

- Maï!

- non vous savez même pas ce qu'il s'est passé. Je connais Liam s'il a perdu son sang froid comme ça c'est que ce connard lui a dit quelques choses.

- peu importe ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il le batte à mort comme ça. C'est un homme violent et il est hors de question que tu restes avec ce genre d'homme. Il peut|

- que je quitte Liam ou pas ce n'est ni le problème de papa, ni le vôtre. C'est le mien. Je ne vais pas le quitter parce que mon père mes oncles ou qui que ce soit trouve que c'est le meilleur choix pour moi. Maintenant s'il vous plaît, ouvrez la porte je dois lui parler.

- non.. papa nous a demandé de te garder ici, le temps qu'il s'en aille. Dit Abdou.

- qu'il s'en aille ? Que qui s'en aille?

- Liam, il lui demande de quitter la maison.

- vous vous foutez de ma gueule ouvrez cette putain de bordel de porte!

- OK TU TE CALMES. T'ES TOUT SIMPLEMENT IMPOLIE. ICI TOUT LE MONDE VEUT TON BIEN ET QUE TU LE VEUILLES OU NON JAMAIS CET HOMME NE FERA PARTI DE LA FAMILLE. ALORS ARRÊTE ET RESTE TRANQUILLE.

- toi Abdou tu n'as rien à dire, tu n'es que le porte parole de papa, tu ne sais même pas réfléchir par toi même. Vous êtes qui pour décider de ma vie. Vous m'enfermez dans une chambre et vous pensez sincèrement que je vais rester ici vous regarder bousiller ma vie. Je suis assez grande et même s'il veut me tuer c'est ma décision alors pour l'amour de dieu ouvrez cette porte.

- tu ne sortiras pas d'ici.

- maman s'il te plaît. Laissez-moi partir, je veux juste lui parler. Dis-lui de me laisser partir.

- je suis désolée Alyana mais cette fois-ci ton père a raison. Cet homme est trop violent et c'est mieux qu'il sorte de ta vie. Il va quitter la maison et c'est mieux que tu ne le revois plus.

- MAIS...

J'ai essayé de forcer la porte mais rien. Et je me suis effondrée en larme. Je sais qu'ils vont le faire partir et je n'y peux absolument rien. Je les ai supplié tous, ma mère m'a tante mon frère mais rien n'y fait.

90 Jours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant