J'ai réfléchi toute la nuit, comme un petit soldat je cogitais dans mon coin, je me disais que le monde est égoïste, que les gouverneurs n'ont aucune pitié, massacré des peuples pour des guerres qui n'en valent pas la peine. La justice est injuste, un dealeur va prendre plus cher qu'un violeur. Je refaisais le monde, un monde que je pensais juste, qui pour moi est juste. Mais c'est pas une fille de cité, orpheline et avec un traumatisme qui va faire changer quelque chose.
Je vais à la cuisine préparer le petit déjeuné.
En arrivant la lumière est allumée, un homme est de dos, il est torse nu, je me dépêche de déposer mon regard au sol, je n'aurais même pas du poser les yeux sur lui !
En passant a côté de lui je lui fait un signe de tête -toujours le regard au sol- pour le saluer, il fait de même.
Je ne le voit pas mais je sens son regard sur moi.
Je suis entrain de faire le café pour Wacil, il a toujours dit que mes cafés étaient les meilleurs qu'il n'est jamais bu, j'ai une petite astuce, bien que je n'aime pas le café ça me fait plaisir. L'homme est encore assis , il boit du cacao, on dirait un enfant.Les garçons se réveille quand je finis de tout mettre sur la table.
Wacil me fait un bisou sur le front, je lui répond en lui caressant la joue de mon pousse et en le regardant dans ses beaux yeux bleus, c'est comme une sorte de rituel quand on se voit !
En suite c'est au tour d'Amir de venir, il me fait aussi un bisou sur le front et je lui rend sur la joue !
Ali me salut de loin, nous n'avons aucun lien et pour dire vrai je ne l'ai jamais regardée, je ne sait pas a quoi il ressemble, je connais juste sa voix et sa carrure.Ils salem ensuite le gars qui est dans la cuisine depuis 1 heure et je comprend que c'est le pote de Wacil qui nous héberge !
J'ai appris qu'il s'appelait Faycel.
Ce prénom je le connais bien trop à mon goût.
Sous le coup du choque je relève vivement la tête et le regarde les yeux écarquillés et la bouche entrouverte.Lui me regarde déjà.
Un regard de pitié, de compassion et de regret. Le regret il fallait l'avoir avant, maintenant c'est trop tard.
Mon visage redevient neutre, je le regarde avec insistance.
J'ai un goût d'amertume qui me vient en bouche.
Je le reconnais, c'est lui qui a détruit la vie que j'avais. C'est lui qui, il y a 4 ans a fait de ma vie un enfer !La haine que je gardais depuis bien trop longtemps est en train de faire surface dans mon corps lentement mais sûrement !
Je le regarde dans les yeux et je n'y vois rien, il n'a rien perdre apparemment, tant mieux moi non plus.
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«Quatre ans sans parler.»
Ficção GeralCela fait quatre ans que je n'ai pas parler... Un traumatisme m'a oté la parole. Des cicatrices aussi bien physique que psychologique resterons en moi à jamais. Je vais rencontrer un homme qui changera mon futur pour toujours. Passé de guerrière. ...