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Je n'entend rien, j'ouvre finalement les yeux et vois des dizaines de personnes, il y avaient  des enfants, des jeunes filles et des mamans !

Les yeux ouvert en grand je les regarde, attendant leurs réactions et en pensant que c'était une très mauvaise idée de venir ici. J'avais réussi à me convaincre que ma musique aurait pu plaire à certaines personnes...

Apparament je m'étais trompée...

Mais soudain, une personne applaudit, puis deux, puis trois, et ça continuait, je commencais à avoir un mal de tête horrible, des bouffés de chaleur, les mains moites et je tremblais de partout.

J'essayais de me lever et de trouver la sortie mais je ne pu même pas poser un pied au sol que j'étais déjà par terre. Connaissant déjà cette sensation je me relevais à la vitesse de l'éclair, regardant à droite et à gauche pour l'apercevoir encore vivant mais je ne vis rien.

Rien du tout.

Puis j'eu un spasme, m'écroulant au sol et tremblant de tous les côtés, de manière irrégulière et anarchique.

Les personnes qui écoutaient ma musique avaient tous mit le masque de l'horreur et ne cessaient d'applaudir... Les halucinations revenaient.

Je savais comment la contrôler pour ne pas effrayer les gens, si ce n'est pas déjà trop tard...

Je connais cette cité. Les rumeurs vont plus vite que les actes sur lesquels elles se créer. Elles se créée avant que les actes ne soit effectués !

Je me relevais avec les dernières forces qu'il me restais, la tête haute pour ne pas montrer ma honte, bien qu'elle soit plus que présente.

Certains enfants pleuraient, les mamas s'écartaient sur mon passage, ce qui ne fit qu'augmenter ma rage et ma honte.

D'un coup de manche je fis disparaitre le sang qui coulait de mon nez et de mes gencives, bien qu'il reviendra tacher ma peau dans pas longtemps.

Passant dans le hall, cette fois ci, je baissait la tête devant tous ces hommes, le prophète l'a dit, c'est hram (*péché*) d'avoir une relation avec un homme avant le mariage alors  je fais tout pour empêcher une quelconque relation arriver, même un regard je me l'interdis, beaucoup de choses peuvent passer par les yeux, enfin pour ma part .

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Rentrée chez moi je m'assis sur le bord du tabouret, regardant le petit sac où il y avait tous ces cachets. Mes pensées se mélangent

Des ronds, des ovales, des rectangles, des gros, des petits, des roses, des bleus, des blancs... On pourrait croire que ce sont des bonbons... Si seulement s'en étaient, j'en ai tellement que je pourrais en faire un magasin, ou une pharmacie. Une pharmacie. Qu'elle connerie. Je pourrais faire une usine à médicaments, -rire- plus encore..

D'un coup de main brusque j'envoie tout jeter, je sais que cela ne sert à rien, mais là, il le fallait. Je me lève, attrapant mon sac au passage, et cours.

En rentrant, il n'y avait presque personne ! Tant mieux je n'aime pas me donner en spectacle!

Je vais me changer dans les vestiaire, enfilant mon jogging   et un tee-shirt, j'attache mes cheveux en chignion, j'enfile mes gants, et je me dirige vers la salle pour effectuer la deuxième chose qui puisse me calmer dans ces moments là : la boxe.

Je tape sans m'arrêter, sans me déconcentrer, ne regardant rien autour de moi, je n'entend que la musique de mes écouteurs qui me réchauffe le coeur. Encore une fois des paroles vrai, cru, j'aime quand les choses doivent être dite, bien que je ne puisse pas réellement le faire...

Soudain une main sortie de nul part, m'arrête. Me retournant par la même occasion, je vois son visage et je me calme instantanément, j'enlève doucement mon bras de sa poigne et continue de le regarder comme on a l'habitude de le faire depuis que l'on se connait: on se fait passer des messages que nous seul pouvons comprendre, enfin je l'espère.

Je ne peux me détacher de ses yeux bleu, c'est l'une des seules personnes que je connaisse qui a les yeux bleu, d'un bleu envoutant, tellement pure, mais aussi avec tellement de vécu, je me perd dans ses yeux et je commence à sourire, puis à rire. Il prend alors la parole

"Ça va ?"

Je le regarde et sourie.

«mieux. Mais tu sais ce que c'est, une crise et me voilà ! -rire- et toi ca va ?»

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Les paroles en italique sont mes pensées ou bien quand il y a des «...» ce sont mes paroles, dite avec la voix du téléphone ou bien  écrite ( le -rire-ne fait ni parti du papier ni de la voix du téléphone )
Bien que je pense que vous l'aviez deviné c'était une petite précision !

«Quatre ans sans parler.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant