[𝐍𝐂𝐓]

[ʙᴏɴᴜꜱ 4]

「-𝙲𝚑𝚒𝚝𝚝𝚊𝚙𝚑𝚘𝚗 𝙻𝚎𝚎𝚌𝚑𝚊𝚒𝚢𝚊𝚙𝚘𝚛𝚗𝚔𝚞𝚕   𝟬𝟮.𝟬𝟭.𝟮𝟮」

Faisant glisser ton plâtre au pied pendant que tu soulevais ton propre poid avec tes béquilles, tu souhaitais au moins pouvoir rester dans cet endroit pour le nouvel an. Il t'avait manqué mais comme tu savais que Ten y passait toutes ces journées tu ne venais jamais même si tu aimais danser.

Tu avais prévu un mois à l'avance de venir danser toute la soirée toute seule ici puisque personne ne t'avais invité pour le nouvel an, pas même ta propre famille mais il fallait toujours que quelque chose vienne tout gâcher et tu t'étais cassé le pied deux semaines avant de venir. Cependant, cela ne t'avais pas dissuader de rester dans ce studio de danse mais tu ne pouvais pas danser.

Poussant les portes en bois comme tu le pouvais avec tes béquilles, les lumières de la salle étaient déjà allumées, signe que quelqu'un était. C'était curieux pour le nouvel an et cela te faisais plutôt chier de ne pas être seule. Seulement, personne n'était vraiment dans la salle, il restait seulement un gilet noir.

Tu pensais donc que quelqu'un l'avait oublier et que cette personne avait également oubliée d'éteindre les lumière en sortant. Tu traças ta route jusqu'au gilet sur le banc et avant que tu ne puisses l'atteindre une voix fit écho derrière toi.

"-Qu'est ce que tu fais ici ?"

Même de dos tu pouvais le reconnaître entre mille et tu n'étais pas très heureuse de l'entendre.

"-Je te pose la même question, Ten. Répondis-tu. "

Il s'était posé à l'encadrement de la porte qui menait à toilette pendant que tu étais là, debout sur ses deux béquilles au centre de la pièce.

Tu voulais totalement fuir et tu commenças à te diriger vers la porte principale quand Ten se mit en face de toi.

"-Ça fait longtemps, pourquoi tu veux déjà partir ? Demanda le Thaïlandais.

-Pose toi les bonnes questions."

Tu tentas de passer sur le côté mais il t'attrapa avant te jetter tes béquilles plus loin dans la pièce tout en te gardant dans ses bras. Il n'avait pas le droit et tu étais furieuse surtout que tu ne pouvais pas faire grand chose.

"-On a à se parler toi et moi. Depuis le lycée tu as toujours trouver les meilleurs moyens de m'ésquiver mais maintenant tu restes là. "

Tu restes muette perçant ses yeux du plus grand regard noir que tu pouvais faire pendant qu'il te tenais par le dessous de tes bras. Dans cette position, tu avais l'impression d'être un enfant de deux ans et demi.

"-Je t'ai blessé je sais Y/N et j'en suis désolé.

-Non tu ne l'ai pas. Rétorquas-tu.