[𝐍𝐂𝐓]

[ʙᴏɴᴜꜱ 10]

「-𝙻𝚎𝚎 𝙳𝚘𝚗𝚐𝚑𝚢𝚞𝚌𝚔  
𝟮𝟭.𝟬𝟰.𝟮𝟯」

L'envie de ressembler à tous le monde, de te faire accepter et de devenir le centre de l'attention était plus forte que toi. C'était retranché à l'intérieur de toi même que ça devenait ta définition. Tu avais peur de ne pas être aimer, un sorte de goût amer résidait en toi à l'idée d'être à l'écart.

Tu trouvais ta personnalité ennuyante à souhait, elle était trop différente que tu pensais que personne pouvais la comprendre et y adhérer. Quelle idée. Tu étais juste en manque profond d'amour qui n'était pas venu de tes parents d'eux même. Un manque que tu n'arrivais pas à combler de toi même et qui te faisais souffrir.

Tu recherchais perpétuellement le bonheur, accentuant toutes les simples gaffes que tu pouvais faire. Tu avais l'impression que tout le monde te regardais et que dès que tu faisais une bêtise, tout le monde allait s'en souvenir et se moquer perpétuellement de toi.

En réalité, ils oubliaient le plus souvent et la seule personne qui s'en rappelait c'était toi. Perpétuellement toi. La seule source de tes problèmes étaient en fait peut être générer par ce manque d'amour. Ce manque de vie, qui te faisais te changer, te tordre pour devenir la personne que tous le monde appréciais sans même que tu t'apprécies toi même.

Tu n'existais même plus, ce vide béant t'avais fait te tordre, te dissimuler dans le noir que tu n'existais plus. Physiquement tu étais peut être là mais tout te passait à travers. Ce n'étais que des émotions passagères que toi même tu ne ressentais pas vraiment mais que tu exprimais pour te fondre dans la masse.

C'était une désolation totale. Ça t'avais ruiné, tu n'étais que poussière et les seuls sentiments que tu pouvais avoir c'était des regrets mais tu ne pouvais pas revenir en arrière. Tu te sentais sois anxieuse soit perpétuellement triste. Il n'y avait pas d'entre deux. Il n'y avait en fait plus rien.

Tu enviais Haechan, un gars qui se trouvait dans le même lycée. Il était plus vieux que toi d'un an seulement mais il avait tout ce que tu souhaitais. Il avait une famille stable, il était beau et surtout, il était populaire.

Tu voulais être comme lui, qu'on te reconnaisse comme lui. Tu voulais être aussi drôle, aussi charismatique, aussi belle et reconnu que lui que tu en devais folle. Mais tu ne l'étais pas, tu ne pouvais être que superficielle comparé à lui.

Alors tu étais anxieuse à l'idée qu'ils sachent que tu voulais lui ressembler et qu'il se moque du fait que tu ne puisses pas l'être, que tu ne sois pas à la hauteur du tout. Cela suivait tout un cycle incompréhensible. C'était des pensées qui se contredisaient elles même sans cesse. Ta tête était trop remplie, tu pensais trop, tout le temps.

Tu t'étais mise à dire que tu le détestais. Juste par principe, pour pas que les autres croient que tu le recopiais pour combler ton manque. Ça te donnais un peu d'attention, le fait que tu disais que tu le détestais intriguait les gens et te faisais être au centre de l'attention.