[𝐍𝐂𝐓]

[ʙᴏɴᴜꜱ 11]

「-𝙻𝚎𝚎 𝚃𝚊𝚎𝚢𝚘𝚗𝚐
𝟬𝟯.𝟭𝟭.𝟮𝟯」

Tu te sentais invisible dans cette classe, comme si tu n'existais pour personne, comme si tu imaginais tout ce monde autour de toi.

Mais tu savais pourquoi. Et tu savais également que tu n'avais rien fait. Tu subissais et c'était tout ce que tu pouvais faire.

Il te regardait du fond de la classe, lui, la source de tous tes problèmes. Il ne s'en voulait guère, il était même fière de te tourmenter au plus profond de ton âme.

Son regard pesait sur tes épaules. Tu regardais le bois de ta table laissant tes cheveux glisser délicatement vers l'avant te cachant le vue sur les côtés. Mais même avec ça tu savais, tu sentais son regard puissant sur ta personne. Cependant, tu n'avais pas peur du tout.

Des mois et ça avait changé de la peur à la compréhension. Compréhension morbide voir maladive.

La pause se fit retentir et tu sortas en trombe de la classe. Tu étais pressée de sortir de cette salle pourrie. Quelques personnes te bousculaient ne te voyant pas mais tu n'en avais à faire.

Tu te rendis sur le toit de l'établissement, l'air froid te frappant le visage. Personne n'y allait, tu étais seule à regarder la ville vivre en dessous. C'était plaisant à voir, regarder la vue de chacuns que tu ne connaissais pas.

Tu te penchant sur le rebord avant de t'asseoir dessus faisant balancer tes jambes dans le vides. Que tu aimais prendre une pause sur le toit en entendant les oiseaux chanter.

Tu entendis des pas derrière toi ce qui étais désagréable pour toi surtout parce que tu savais qui c'était. Tu fronça tes sourcils avant de tourner ta tête dans sa direction.

"-Tu ne peux donc jamais me laisser tranquille." Crachas-tu.

Le jeune homme ne daigna pas répondre et s'asseya à côté de toi dans le plus grand des calmes. Tu soufflas mais ne disa rien contenant d'observer la ville sous tes pieds.

Taeyong sortit de quoi manger, des sucreries en tout genre mais ne t'adressa pas la parole. Dans ces cas là tu ne détestais pas sa présence malgré le fait que tout le monde te détestais à cause de lui.

Cette attirance entre vous deux était loins d'être romantique, ce n'est pas un compte de fée écrit par des gamins prépubères, c'est un vrai soucis, une toxicité jamais créé et pourtant c'était réel.

Malgré tous ces abus verbaux tu étais attirer par son charisme. Malheureusement lui t'aimait tout autant qu'il voulait t'avoir pour lui toit seul. C'était une des raisons pour lesquelles il te martyrisait, pour que tu te retrouves seule avec seulement lui à qui parler

"-Pourquoi tu me fais ça ?"

Mâchouillant un Chewing-gum tout en regardant le ciel, Taeyong ne répondit toujours pas. Il ne savait pas vraiment pourquoi, pour lui c'était instinctif de te mettre dans ces conditions là. Pour lui il ne pouvait que réagir comme ça à ton égard.

Tu soufflas une seconde fois tout en enlevant les cheveux de ton visage à cause du vent pour mieux le regarder. C'était comme si tu n'étais pas là en vue des réactions du jeunes hommes mais tu t'en foutais puisqu'il était à tes côtés.

"-Tu ne m'as jamais demandé d'arrêter, alors j'ai continué."

Il était calme, articulant chaque mot distinctement. Tu geigni à cette remarque mais il n'avait pas tord, parce que tu aimais cette attention particulière qu'il te donnais. Même quand il te rabaissais tu aimais cela.

C'était maladif et pour lui aussi.

Cela faisait mal mais en même temps tellement de bien que le reste n'en était pas la peine.

Taeyong n'avait pensé à personne d'autre qu'à part toi. Il ne pouvait s'en prendre à personne d'autre que toi, tu étais différente et il aimait ça. Il aimait que tu acceptes tout sans perdre la face et que derrière tu continuais à lui prendre la tête et te battre mais pas pour toi même.

C'était bizarre et surtout moche à voir.

"-Tu es spéciale c'est tout, Y/N."

C'était le premier compliment qui sortait de sa bouche à ton égard et ça te flattait plus que cela ne devrait. Tu aimais la façon dont il avait prononcé ton prénom.

"-Tu l'es pour moi aussi Taeyong. "

Cette phrase signa le début de la fin pour vous deux, regardant dans la même direction le vent dans vos cheveux toujours sur le rebord du toit. Vous rougissiez du faites que vous alliez bientôt vous détruire pour de bon.

Mais vous ne pouviez rien y faire, vous détacher l'un de l'autre vous était impossible. C'était comme si vous aviez besoins de vous entretuer pour mieux survivre ensuite, pour repartir à zéro.

C'était sûrement la dernière chose que vous auriez dû faire, rester ensemble.

「END」

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-"789 𝚖𝚘𝚝𝚜"

ɴᴏɴ ᴄᴏʀʀɪɢᴇ́