29 Jusqu'à Ce Que La Mort Nous Sépare.

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A présent que James avait trouvé son gardien du secret, il devait trouver l'endroit où Lily et lui même devraient vivre caché jusqu'à la fin de la guerre.

- Et pourquoi pas Godric's'hollow ? Proposa  Sirius.
- La maison de mes parents ? Demanda James. Je n'y suis pas retourné depuis...
Il ne put terminer, et Sirius pressa doucement son épaule.
- Je sais, mais...
James soupira.
- Va pour Godric's'hollow, soupira James.
- Quand veux tu partir ? Demanda Sirius.
- Maintenant. Répondit James. Dès que nous aurons rassemblé nos affaires.
- Bon, alors voilà ce qu'on  va faire, toi et Lily, préparez votre départ, moi je vais à Godric's'hollow pour...vous accueillir.
- Merci Sirius. Comme toujours, tu es l'homme de la situation.
Sirius lui sourit tristement.
- J'espère toujours être là pour toi, et pour Lily et Harry, comme toi tu l'as toujours été pour moi.
Allez, trêve de sentimentalisme, dépêchez vous avant que les autres ne se lèvent.

Sirius retourna dans sa chambre, l'air sombre.
- Que se passe-t-il ? Demanda Méredith.
Sirius se mordit la lèvre, devait il lui dire ? Après tout, elle était une Maraudeuse, à présent

Il lui expliqua la situation
Elle se durcit.
- Les monstres ! Comment peut on s'en prendre à un bébé innocent ?
Sirius haussa les épaules.
- Je vais à Godric's'hollow, leur préparer un endroit chaleureux, cette maison...enfin c'est là que James a grandi, mais c'est aussi là que ses parents sont morts, s'il doit y vivre, il faudrait peut être   le lui faire oublier.
- Bonne idée, je viens avec toi.

Ils transplanèrent.
Arrivés devant la maison,      Sirius ressentit un pincement au coeur.
Combien de fois, avait il franchi cette porte. Toujours avec un grand plaisir.
Il avait l'impression que Euphémia allait apparaître sur le seuil, avec un sourire chaleureux aux lèvres, et les bras tendus.

Il ferma les yeux un bref instant. Ce n'était ni le lieux, ni le moment de se laisser aller au sentimentalisme.
Méredith glissa sa main dans la sienne, et la pressa doucement.

Elle sentait la douleur, et la tempête de sentiments contradictoire qui sévissait dans l'esprit torturé de son compagnon. Elle aurait voulu lui épargner ces tourments.
Ils s'échangèrent un regard, et elle mit dans ce  geste  tout son amour, et ses encouragements.

Sirius poussa la porte, et ses yeux se posèrent sur le porte manteau à l'entrée. Le manteau de Fleamont y  était pendu.

Une multitude de souvenirs heureux lui revinrent.
Les batailles d'oreiller, les farces de Fleamont, les plaisanteries, les rires,    il avait été si heureux, dans cette maison. Les parents de James l'avaient traités comme leur propre fils, grâce à eux, il avait découvert ce qu'était l'amour de  parents aimants et bienveillants.

- Sirius ? Demanda Méredith d'un ton très doux.
Il soupira, et hocha la tête.
Ils se mirent à l'ouvrage.

Tous deux firent de leur mieux, pour rendre la maison accueillante.
Lorsque James, Lily  et Peter arrivèrent, l'endroit était propre, et aéré.
Sirius avait discrètement fait disparaître les affaires personnelles du vieux couple, et les avait soigneusement remisés au grenier.

Lorsque James entra à son tour, son enfant blottit contre son torse, un flot d'émotions le saisit.
Lily pressa son épaule, et il secoua la tête, pour chasser les souvenirs qui affluaient.

- Regarde Harry, dit il au nourrisson endormi dans ses bras, c'est là que j'ai grandi. Et c'est là, que tu grandiras aussi, et j'espère que tu y seras aussi heureux que moi je l'ai été.

Sirius et Méredith quittèrent la maison, tandis que James et Lily, après avoir installé leur fils dans la chambre de James, pratiquèrent le sortilège de fidélitas.

A la Croisée des Destins - Sirius et Regulus Black/Meredith Lestrange Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant