Esclave affranchi

Chapitre 1

Point de vue Levy

J'ouvrais lentement les yeux et me redressais difficilement sur mes coudes.

Moi:-《 Haaa... Mon crâne... 》

Mon corps était si lourd... Un mal atroce provenait de ma tête et ma vision était encore trouble. Enfaite, la douleur s'étendait dans tout mon corps. Le moindre petit mouvement était extrêmement pénible. J'avais mal partout... Surtout au niveau de l'abdomen.

Ne comprenant pas pourquoi mon mal était si prononcé à cet endroit, je baissais la tête afin d'observer et peut-être trouver la cause du problème.

Moi:-《 Argh... Mais c'est quoi cette lumière intense ?... 》

Je plissais les yeux à leur maximum.

L'éclairage de cet endroit était si intense que je fus éblouie dès l'instant où j'ouvris les yeux. Ou plutôt, ma vue ne parvenait pas à s'y accommoder. J'approchai alors une main de mon visage pour me faire de l'ombre et un peu atténuer la luminosité. Du moins... Du moins, c'était là mon intention mais... Je fus arrêtée nette dans mon mouvement. Des entraves à mes poignets m'en empêchaient.

Troublée, j'observai mes mains puis mon corps et ses alentours, avec empressement et incompréhension.

Moi:-《 Mon Dieu... Mais qu'est-ce qu'il se passe ?... 》

Ma peau, d'un naturel fragile, était couverte de bleus et d'égratignures. Mes vêtements, eux, étaient couverts de sang. Ils étaient abîmés, même déchirés par endroits et surtout... J'étais attachée.

Oui, pied et poing liés, comme une bête. J'avais des chaînes aux poignets, aux chevilles et une au cou. Elles étaient, toutes cinq, reliées dans leurs extrémités à une plaque métallique fixée au sol. Je comprenais que j'avais été placé sur une installation conçue spécifiquement pour empêcher toute évasion.

Mais qu'est-ce que- Pourquoi...?
Pourquoi étais-je attachée ?
Puis... où étais-je ?
Que se passait-il ?!

Je ne reconnaissais, ni ce lieu, ni son architecture ou ses décorations. Bien que luxueuse, il ne s'agissait pas de ma demeure. Et rien que je connaissais ne s'y apparentait, du moins rien que je n'avais eu l'occasion de voir de mes yeux. Même le lit en plein milieu de la pièce était si différent de ce que j'avais l'habitude de voir.

Co- comment avais-je atterri là ? Où était père ? Et les gard-

Bien que confus, je tirais avec acharnement sur mes entraves, dans l'espoir de me les ôter, tout en appelant à l'aide. Soudain, la mémoire me revint. Je me figeai alors ; la totalité de mes muscles se contractèrent fortement puis je perdis mes forces, tendit qu'une sueur foide parcourait mon être. Ma gorge s'était nouée. Quant à mes mains, elles retombèrent le long de mon corps. Et au contact du métal froid, je sentis les larmes me monter aux yeux.

Moi:-《 Non... non ce n'est pas possible... Ça n'a pas pu arriver... 》

Je me souvenais.

Oui, je me souvenais que la demeure royale avait subi une attaque surprise. Que nos assaillants avaient tout incendié et qu'ils progressaient rapidement.