Schizophrènie

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Il était là, des larmes chaudes traçaient des chemins sur ses joues et se baladaient aux côtés de sa cicatrice. Il avait ses genoux osseux repliés sur lui même et sa tête était appuyé entre ses deux mains. C'est alors que j'ai remarqué les innombrables bracelets qu'il portait, tous de couleurs différents ce n'était pas particulièrement jolie mais ça ne devait certainement pas servir de bijou.
-Ashton.. Pourquoi tu fais ça? Il ne m'as pas répondu, il avait le visage livide et ses yeux était vide, comme s'il fixait quelque chose que je ne voyais pas. La seule fois qu'il s'est ouvert la bouche pou articuler ce qu'on appèle des phrases, ce n'était même pas pour donner une réponse à ma question.
-Pourquoi tu as fait ça? Il m'as regardé avec indignation.
-Fait quoi? répliquais-je bêtement. L'événement qui s'était déroulé m'as frappé en pleine figure, comme si je venais de frapper un mur. Mon coeur à fait un seul bond dans ma poitrine et je me suis empourpré en mettant les mains dans mes poches comme si ça allait camoufler ce qui venait de se passee. Comme si je pouvais cacher que j'étais un monstre. Alors j'ai décidé de le rouler dans la farine.
-Tu le sait très bien Wirrow.
-Savoir quoi? Le menu de la caf'? Désolée je mange jamais là-bas, les patates en poudre de l'armé c'est pas trop mon truc. Il s'est levé est est partie en m'accrochant volontairement sur son passage, ce mec devait adorer la caf' pour ce fâché à ce point à la mention de mon dégoût envers celle-ci. Bon, je sais je l'ai pris pour un con, mais après tout, dans ce monde rempli de gens plus fous les uns que les autres. tu est intimidateur ou intimidé et je suis intimidé.

La journée c'est passée comme d'habitude, cri hystérique d'hypocrite qui sont contentes de se retrouver, bourrade, éviter les idiot (donc tout le monde), lire et relire le même bouquin chaque fois, manger dans les toilettes parce que la cafétéria c'est trop dangereux pour les ratées.. Bref, vous voyez le principe. C'est avec la plus grande joie et chaleur du monde que je suis monter dans l'énorme autobus jaune qui sens le pétrole et le cuir à plein nez pour retourner dans ma bien-aimé maison, le seul endroit où je me sentais en sécurité. Evidemment le trajet n'étais pas si pacifique que prévu. À l'intérieur du bus oui, personne ne m'as interrompu ou demander de baisser le volume de mes écouteurs qui était au maximum, c'était à l'extérieur du bus...

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⏰ Last updated: Apr 06, 2015 ⏰

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Wirrow Crawford.Where stories live. Discover now