Chapitre 5

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Je la retourna tranquillement pour que mon oeuvre soit visible par tout le monde, sur certains visages je lus l'incompréhension et d'autres s'enfouissaient le visage pour retenir leurs ricanement de racaille.
-J'ai peint un cube..
-Et pourquoi cela, madame Crawdord?
-Le bonheur n'est pas matériel, chose que personne dans cette classe n'as comprise. C'est une chose indistincte et unique pour tout individus, ça arrive et ça repart sans crier gare et ça a surtout pas d'image. Voilà. Voilà pourquoi monsieur. Dis-je en un seul souffle.
-RINGARDE! Cria une voix aigre masculine que je ne connaissais guère, dans les tréfonds de ma classe. Je baissais la tête, je savais que personne ne pensait comme moi. Ma seule aberrance était ma façons de penser, soit trop évoluée pour les autres gamins de mon âge, soit normale mais incomprise par les dupes. Jamais personne n'avait été d'accord avec moi, et dès que j'exprimais une idée ou un infime point de vue, ma santé mentale était mise en question par la profondeur de mes dits. Comme en cette instant même.
- Merci beaucoup.. Enchaîna Hoarts inhabituellement déstabilisé. J'eus droit à des regards furtifs inquiets de sa part tout le reste du cours. Finalement la cloche stridente retentit dans tout les couloirs qui se remplissèrent peu à peu que les élève venaient prendre leurs pauses bien mérités. Anxieuse, comme toujours, je m'apprêtais à passer de l'autre côté de la porte mais Hoarts m'interpella.
- Vous devriez faire attention, mademoiselle. Dit-il nerveux. Je ne l'avais jamais vu ainsi et j'espérais ne jamais le revoir de tel. De nouveaux rides d'anxiété c'était tracés et emmêlés avec ses rides qu'il avait depuis toujours, ses yeux ronds comme des billes et soulignés d'immenses cernes violacés et surmontés d'épais sourcils blanc jetaient des regards partout. Pendant un instant je me vis, ce qui en temps normal m'aurais fait rire ou au moins gloussé. Cependant, la situation semblait urgent et très dangereuse. Il regardait les élèves comme s'ils étaient tous cornus et menus d'une fourche à la main. Quelque chose n'allait pas. Mais quoi?
- Mais monsieur faire attention à quo..
- Prenez ce conseil. M'interrompit-il et refermant la porte directement sous mon nez me laissant sonné devant la porte. Que voulait-il dire?
Éducation physique, la pire matière inventée de tout l'histoire depuis l'homme de Cro-magnon était le prochain cours à mon horaire. Je m'emparas de mon uniforme et de mes souliers de sport et me dirigea dans les vestiaires pour être la première a me changer. L'idée de me mettre en sous-vêtement devant toutes les filles de ma classes ne m'avait jamais vraiment parut agréable. Vous savez ce truc technologique, que, lorsqu'il est utiliser brillamment, nous permettait de parvenir à élaborer la science de manière considérable en quelques infimes années seulement. Par contre, utilisé par des peste collégial sans matière grise me permettrais uniquement de retrouver un magnifique cliché de moi pratiquement nue et dans une position guère avantageuse sur tous les réseaux sociaux où l'on pouvait se payer ma tête. Donc, j'avais l'habitude de me ruer me changer le plus vite possible et attendre patiemment dans les estrades que les élèves arrivent et que l'entraîneur donne ses instructions. Aujourd'hui le cours consistait à de la trampoline, pour résumer, c'est un sport où tu risques à chaque figure de te casser le cou ou de t'endommager sérieusement la colonne vertébrale qui est seulement l'os le plus important de tout le corps humain. Et c'est ce que les gens qualifient de "amusant". Pour nous partager ses explications le professeur avait besoin d'un cobaye et puisque personne ne se porta volontaire, il eu choisit Ashton. Il s'avança timidement au milieux de la trampoline à l'endroit que lui avait désigné Monsieur Banson. J'avais beau retourner dans ma tête des milliers d'hypothèses toutes plus idiotes les unes que les autres, je n'avais toujours pas compris pourquoi il était si timide, pourtant j'avais l'aire d'être la seule à s'en soucier ou à le remarquer parce que les autres ne souleva rien de ce mystérieux manque de confiance.
- Bon, aujourd'hui vous ferez un saut arrière et je vous évaluerez à la fin du cours individuellement. Quel est votre nom? Dit-il d'un ton morne qu'on lui connaissait bien, je crois qu'il n'as jamais aimé ce qu'il fait.
-Ashton, monsieur.
- D'accord, donc écoutez bien mes instructions bande de morveux, premièrement vous allez levez les bras. Allez-y Ashton.
Ashton leva les bras comme lui avait ordonné Banson. C'est alors qu'un homme blond trapu monta lui aussi sur la trampoline faisant ainsi rebondir faiblement les deux autres garçons, il accouru auprès d'Ashton. Effrayé, il recula de quelques pas vers l'arrière, mais il était trop tard l'inconnu blond s'approcha dangereusement de lui et empoigna le bas de son short et le tira avec violence au sol, causant l'hilarité totale dans le gymnase.
-NON! Criais-je. Ashton profita de ce moment pour remonter son short et courir dans les vestiaires faire je ne sais quoi, mais ce n'était sûrement pas joyeux.
C'est alors que j'ai senti quelque chose que je n'avais jamais senti auparavant, ce n'était rien d'autre qu'une incroyable puissance que je sentais couler dans mes veines, une soudaine énergie avait remplacée mon sang et une brise ébouriffa mes cheveux. J'ai bien dit une brise, à l'intérieur d'un gymnase. C'est inexplicable mais c'est arrivé. Je leva alors ma main, comme si j'avais fait ce geste tout ma vie, paume découverte vers le blondinet et pensas de toutes mes forces que je baissais son pantalons, seulement pour qu'il puisse percevoir ce sentiment de honte, cette écharde au coeur. Je ne sais pas comment j'ai fais mais... Ses pantalons se sont baissés comme si deux esprits invisible c'était donné la peine de m'éviter ce boulot. Il tourna au pourpre et me regarda avec incompréhension lui donnant un aire complètement idiot. Cependant j'aurais aimé lui donner une explication mais j'étais d'autant plus outrée que lui. Je retournas ma main vers moi et la regarda avec incrédulité comme si elle aurait pu me susurrer des explications. C'était du hasard en conclus-je. Je ne m'attarda pas à cette scène scientifiquement impossible plus longtemps et descendit les estrades quatre à quatre et courut en direction des vestiaires pour hommes propulsée par les regards qui pesaient dans mon dos.
"C'est du hasard, du pure hasard" me répétais-je sans cesse, coeur battant a tout rompre, jusqu'au vestiaires des garçons. Après un bref moment d'hésitation, j'entrais non sans gêne dans l'espace réservé au homme. Une odeurs masculine nauséabonde flottait dans la pièce carré poussiéreuse et munie de casiers d'un rouge vif qui aurait pu rendre la personne la plus sage soudainement agressive. Je le chercha impatiemment un instant dans la grandeur de la salle.
-Ashton.. Soufflais-je quand je le vis.
Il leva les yeux vers moi... Il était abattu.

Wirrow Crawford.Where stories live. Discover now