Wirrow Crawford.

Prologue

-Ramène-la! Dit-elle joues ruisselantes de larmes. S'il te plait..

-J'essaie dis-je mains tremblantes au dessus de sont visage blême,mort. Je tentais de me concentrer, mon cerveau bouillait sous l'effort, mon coeur manquait des battements. Mes yeux se brouillèrent et le noir m'engouffra.

Je rêve à ce que ma mère appelle ma malformation.

C'était il y a des années, à des kilomètres enfouit dans ma mémoire. C'était le printemps, les journées étaient parfois encore froides, les fleures poussaient, tout était absolument normal. Personne se doutait que ça allait se passer. Pas de cette manière. Pas moi.

-Une pension?! Mais tu sais très bien que je peux pas me permettre ce genre de chose! Criait maman.

-C'est comme ça. Ça t'apprendra à ne pas être fidèle. Cracha mon père.

La tension montait dans la maison, les portes claquaient, les cris augmentais d'intensité.

-Espèce de connard si tu n'avais pas été fouiner chez cette.. Maman ne termina pas sa phrase, elle n'eut pas le temps du moins. Papa se rua sur elle. Je ne voulais plus rien entendre, mon coeur d'enfant de 7 ans ne pouvait pas endurer ceci. Je couru, sans m'arrêter jusqu'à ce que j'aie les poumons en feu et que ma vue se brouille. Je tangue longtemps sur mes pieds a regarder autour de moi, ne sachant ou ils m'ont automatiquement menés. J'ai la tête qui tourne, mes idées sont confuses, les arbres sombres de la forêt dense semblent inconsistants. Je m'écroule comme une pierre sur un tapis de mousse douillet, haletante. Ma poitrine cesse progressivement ses vas et viens compulsifs qui m'arrachent à chaques fois une douleur vive au poumons. Je m'assoupit, c'est je que je croyais en tout cas.

-Wirrow.. c'était une voix doucereuse, comme une brise très appréciée dans les jours de canicule. Je pensais que c'était juste mon imagination, que la fatigue prenait le dessus.

-Wirrow... Mon nom venait de quelque part sur la gauche, la nuit tombe, j'ai le bout des doigts glacés et je tremble comme une feuille. Je me lève péniblement, tout mes sens à vif, nerfs tendus. Je ramasse même un bâton de bois mort, sur un tapis de feuille. N'importe quoi pour me défendre même si je savais très bien que j'oserais jamais frapper quelqu'un. Papa était le seul autorisé à frapper, nous frapper.

-Wirrow...

Ça continu, je vais devenir folle. Un cris étouffé sort de ma bouche. Des bruits de pas résonnent sur ma gauche je me retourne frénétiquement.

-Wirrow...

Je me plaque contre un arbre, crispe mes doigts sur l'écorce et j'attends. Je ne sais pas ce que j'attends mais j'attends. Ça cesse un instant, j'ouvre mes yeux et regarde autour de moi.

Je n'avais jamais cru à la magie jusqu'à maintenant.