𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟

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Je vous conseille de commencer par lire ma fanfiction sur Ran pour comprendre certaines choses de celle-ci. (Ce n'est pas obligatoire mais c'est mieux !)

𝗠𝗲𝘀 𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝘅𝗢𝗖 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘅𝗧𝗣.

Bonne lecture

Elle aimait l'argent mais détestait l'idée de se plier en quatre devant quelqu'un pour en avoir. Il pensait remplir sa mission mais avait sans le vouloir donner à cette jeune femme aux tendances vicieuses, de quoi le vider de ses poches.

___

« Oui, c'est bien ce que je te dis enfaite ! » soufflais-je en parlant à une collègue au téléphone.
« Je pense que le mieux ça serait- »
« Oh, attend, j'ai un autre appel. »

Je raccrocha aussitôt en laissant échapper un long soupire. Qu'est-ce qu'elle me gonflait celle là pensais-je en me dépêchant de rentrer chez moi dans cette rue bondée d'humains même à cette heure tardive.
Ils étaient vraiment partout ces gens me dis-je en lançant des regards. Je me demandais quand est-ce que je pourrais vivre sur une île déserte où je n'aurais pas à me soucier de certains problèmes et juste pouvoir m'allonger sur l'argent.

Est-ce qu'une île déserte coûterait si chère que ça ?

Dans tout les cas, je n'avais actuellement pas l'argent pour en acheter une. La seule manière que j'avais pour gagner le pouvoir suprême de la richesse était d'étudier et de vivre tel une sous merde sociétal pendant toute ma jeunesse. Quelle vie, c'était tellement merdique que je me retrouvais à me disputer avec ma collègue parce que je ne voulais pas la remplacer à ce vilain travail d'étudiante un samedi car mademoiselle avait un date.  Si elle demandait à moi, c'était bien parce qu'elle savait que j'avais pas de vie mais c'est moi qui méritait un date ouais, et dans le restaurant le plus chic de Tokyo, pas elle.

Je méritais tout d'ailleurs, mais j'avais juste le droit à un vieux mec que je m'étais chopée pour passer le temps. Il voulait même me demander en mariage, la blague.

Je savais pas qu'on pouvait vouloir se marier en parlant à côté à tout pleins d'autres femmes. Ma foi, je m'en foutais, il était une décoration dans ma vie qu'une fois véritablement lassée je dégagerais plus vite que la lumière-

« Oh. » murmurais-je en apercevant un luxueux porte-feuille tomber de la poche d'un homme bien fringué.

Il était à moi !
Y avait peut-être assez de cash pour cinq ans de vie étudiante là dedans !

Je m'empressa au milieu d'hommes et de femmes bien habillés de ramasser l'object en faisant mine de chercher le propriétaire pendant quelques secondes avant de bouger les épaules innocemment et reprendre ma route. C'était un jeu d'enfant, aujourd'hui n'était peut-être pas une si mauvaise journée.

Toute fière de ma trouvaille, je continua mon chemin en mettant le précieux dans mon sac nonchalamment. Je dirais que j'ai gagnée à une soudaine nouvelle passion poker si y a trop gros.

...

« Putain, c'est la première fois qu'une femme ne court pas après toi pour te rendre le porte-feuille. » plaisanta l'homme aux cheveux violets au téléphone, attendant son complice dans la voiture sensée les conduire à la fin de leur mission.
« Une vraie croqueuse de diamant celle-là. »

𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑠ℎ 𝑐𝑙𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒 [𝑅𝐼𝑁𝐷𝑂]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant