𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟, 𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟

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Dans le noir avec comme seule source de lumière celle des autres venant des bâtiments autour, je regardais la vu silencieusement. J'étais pleine de chagrin ce soir, trop de choses horribles c'était passé en un lapse de temps si court. Je n'avais jamais eu-

« Aiko. » entendis-je soudainement derrière moi. Je ne pris même pas le temps de me retourner, je savais déjà qui était cette personne.

Elle s'assit près de moi, sur le bord de ce lit avant que je ne sente le poids de sa tête sur mon épaule et ses cheveux chatouiller mon cou. Un long silence s'en suivit où ni moi ni lui ne voulions interrompre, c'était correct comme ça.

«Aiko. » dit-il finalement sans bouger.
« Je sais que- »

« T'as pas à te justifier, c'est pas ta faute. » le coupais-je.

« Je tiens à t'expliquer, ça c'est mal passé. » continua t-il malgré mes mots en pinçant sa lèvre inférieure.
« Je voulais faire les choses comme tu le souhaitais, pour tout t'avouer, même bien avant ta demande, si je passais autant de temps dans mon bureau c'était pour le Bonten mais surtout pour retrouver spécifiquement ces hommes et pouvoir- »

« Et pouvoir fermer ma bouche sur ce qu'il s'était passé devant ton frère ? » lui répondais-je d'une manière froide.

« Qui te dit que c'est que pour ça ? »

« Alors c'est pourquoi d'autre Rindou ? Parce que la seule autre option que j'aperçois, c'est que t'aurais subitement eu de l'attachement pour ma personne jusqu'à aller chercher gratuitement des hommes et simplement m'aider ?! Ma demande était en échange de mon silence, c'est un fait puis ce n'était pas toi qui disait que tu ne te laisserais au grand jamais manipuler par ma soi-disante victimisation ? »

Il n'ajouta rien à mes questions et baissa simplement les yeux au sol l'air pensif, semblant ne pas se comprendre lui-même.

« T'as peut-être raison enfaite. » souffla t-il.

Je fronça les sourcils en le regardant.

« Je pensais qu'en quittant le domicile familial où ma belle-mère me faisait vivre un enfer, je serais infiniment plus heureuse mais j'aurais jamais pensée que les horreurs de l'extérieur me toucheraient autant ! On aurait jamais dû se rencontrer, je n'aurais jamais dû te demander ta carte, pourquoi vous aviez voulu ME kidnapper ce jour ?! Comment est-ce qu'on en est arrivé à avoir des morts sur la conscience et- » m'exclamais-je continuellement avant qu'il ne me coupe à son tour.

« Arrête de dire ça. »

« Pourquoi ? C'est la vérité ! »

« Parce que ça n'a rien avoir avec notre rencontre mais des choix stupides qui ont donnés cet avenir ! J'aurais pas dû ramener Sanzu là-dedans en sachant pertinemment qu'il était trop têtu pour simplement écouter, je pensais compter sur lui comme je le faisais avec Ran quand il était encore au Bonten mais j'oubliais qu'ils n'avaient absolument rien avoir. »

Il s'arrêta encore.

« Je voulais pas ça pour toi. Je suis sérieux et je sais que je me trompe maintenant mais au départ tu m'énervais parce que tu donnais juste l'image d'un être superficiel, une croqueuse de diamant aussi fragile que vicieuse, qui n'avait rien vécu, toujours à prendre tout à la légère.- »

𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑠ℎ 𝑐𝑙𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒 [𝑅𝐼𝑁𝐷𝑂]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant