𝑇𝑟𝑒𝑖𝑧𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟, 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑛𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟

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Je sentis une chose froide et humide se déposer sur mon front quand j'ouvris enfin les yeux. Je gémis légèrement ressentant de vives douleurs sur mes jambes avant qu'une voix familière ne me demande de me calmer.

« Aiko ? » entendis-je aussitôt.

Je fis signe avec la tête pour dire oui toujours aussi déboussolée. Je voulais me redresser mais cela semblait beaucoup plus compliqué pour mon corps.

« Est-ce que t'as mal ? »

Je fis encore un signe de tête avant d'ouvrir difficilement mes yeux et voir celui qui était la cause de mes douleurs actuelles, torse nu, les cheveux mouillés, totalement concentré sur le fait de passer un torchon mouillé sur les blessures de mes jambes.

Je voulais réagir mais mon manque de force m'en empêchait alors je soupira longuement en posant mon bras sur mon front, fixant le lustre de la pièce.
Où est-ce que j'étais..?

« Ne retourne pas chez toi pendant un moment- »

« Je suis où ? » le coupais-je.

« Chez moi, dans mon salon. »

Rindou rencontra mes yeux à cet instant, d'un air fatigué avant de passer sa main sur mon visage voir si je n'avais pas de fièvre. Il ne la retira pas et passa mes cheveux derrière mon oreille délicatement.
Sur le coup de ce contact physique, je me rendis compte d'où j'en étais, pourquoi et à cause de qui. Je me redressa subitement malgré la douleur persistante. Je ne voulais pas être ici et encore moins avec lui !

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Je rentre chez moi ! » dis-je en essayant de quitter le canapé espérant atteindre la porte de sortie de cet immense appartement.

Il m'attrapa aussitôt par le poignet pour me forcer à me rasseoir. Je ne résista pas bien longtemps voir absolument pas à cause de mon manque de force et me retrouva de nouveau face à Rindou. J'essaya encore de partir sur le côté en poussant du mieux que je le pouvais le jeune homme mais il m'en empêcha toujours aussi simplement en posant ses deux bras de chaque côté, encerclant toute ma personne de la sienne.

« Tu restes ici, ne fais pas l'idiote. » dit-il en me fixant d'un regard neutre sans émotions.
Un regard de tueur ? Bien sûr ! C'était un tueur pensais-je en faisant face à lui, il pouvait tout me faire ! J'étais en danger près de lui comme loin de lui maintenant ! Il me faisait peur et je le détestais, je ne devais pas rester gentiment ici !

« Laisse moi partir ! » lui dis-je en haussant la voix.
« Je veux rentrer chez moi ! »

« C'est dangereux ! »

« Ça n'a absolument rien avoir avec le danger, t'as juste peur que j'aille balancer à Ume tous que ces gens m'ont fait et que tu n'es pas réagi- »

« Rien que ça ? » se moqua Rindou en me coupant.
« Fais le alors, j'en ai rien foutre vas-y. »

Il se retira aussitôt en s'éloignant pour me voir essayer désespérément de sortir. Étrangement, je n'essaya plus, c'est vrai, vu mon état et mon manque de force j'aurais déjà du mal à atteindre la porte, descendre pour ensuite aller jusqu'à chez moi. J'avais peur de tout, j'allais prendre du temps à m'en remettre, je voulais juste m'enfermer pour le restant de mes jours. L'extérieur m'effrayait par le simple fait de pouvoir recroiser mes kidnappeurs alors comment allais-je sortir sereinement..?

« Alors ? Tu pars pas ? » me questionna Rindou en partant vers le coin cuisine de la grande salle.

Je resta muette en constatant les blessures qu'il avait lui même sur le dos en faisant son chemin. Il avait des bleus, de légères coupures mais il avait surtout cet énorme tatouage que je n'avais jamais pris le temps de remarquer jusqu'à là, Ume ne m'avait-elle pas dit que Ran avait le même du sens inverse- ?

« Aïe ! » sortais-je soudainement.

Une soudaine douleur venant de l'une de mes blessures sur la jambe me fit ressentir une souffrance presque insurmontables. J'en fis échapper un son, posant ma main sur le bandage pour essayer de calmer ça. J'étais trop sensible me dis-je en prenant compte du fait que Rindou avait pris soin de nettoyer et soigner chacune de mes mal-êtres physique.

C'était la moindre des choses ! Je ne lui pardonnerai au grand jamais ! Je n'avais pas la force ou le désespoir d'hier ou avant hier je ne sais plus, pour pouvoir m'énerver de nouveau contre lui. J'étais encore terriblement fatiguée avec en plus, cet énorme mal de crâne. Néanmoins, la rancoeur en moi ne voulait pas partir et gardait précisément la haine que j'éprouvais envers Rindou depuis sa neutralité face à ma détresse. Je le détestais de tout mon être mais ma peur de sortir seule surtout dans mon état me forçait à rester ici, près de lui.

Rindou me lança un regard pour s'assurer du fait que je me portais bien avant de reprendre son activité, il préparait vraiment à manger-..?

« Dis moi ce qu'il s'est passé. » osais-je dire après que la douleur se soit calmée, m'appuyant sur les meubles de mon chemin pour le rejoindre et m'asseoir sur l'une des chaînes du comptoir de la grande cuisine, complètement noire et très moderne.

Je voulais savoir tous ce qu'il avait pu se passer, j'en avais besoin. Il s'était battu après que je l'ai libérée des cordes qui lui empêchaient tout mouvements ? C'est pour ça qu'il avait lui aussi autant de blessures ? Où était-ce lié à autre chose et avait-il pu simplement nous sortir de là sans tracas ?
De tous les scénarios auxquels je pouvais penser, il avait quand même réussi à nous sortir de cette merde puisque nous en étions là, chez lui.
Qu'est-ce qu'il avait bien pu se passer pendant le laps de temps où j'avais perdu conscience pour la deuxième ?

« C'est pas très compliqué. » commença le jeune homme calmement.
« Tu m'as détaché avant de tomber dans les pommes, je t'ai prise pour sortir en discrétion mais vers la sortie quatre hommes nous ont repéré alors j'ai dû me débarrasser d'eux. » finit-il en montrant d'un coup de main rapide les coups qu'il avait pu recevoir.

« Je vois. » dis-je en clignant plusieurs fois des yeux.
« Je te pardonne pas-. »

« Je cherche pas à ce que tu le fasses. » me coupa t-il en se tournant pour me regarder d'un air blasé.
« Tu pourra partir d'ici sans me pardonner, je m'en moque pas mal. Tu ferais juste mieux d'attendre ta guérison, de changer d'appartement et peut-être aussi un minimum ton apparence. »
« C'est mieux pour toi, histoire de diminuer le danger. Ils reviendront constamment. »

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Fin de chapitre.

Dites vous sans le savoir j'ai "volée des affiches" Tokyo revengers mdr ?? Genre à Auchan si on achetait un tome on avait le droit à une sorte d'affiche TR sauf que j'ai pas regardée le mot derrière "offert après l'achat d'un livre" j'ai pris à l'aise 4 affiches pour moi et des amis en me disant « ils sont sympas c'est gratuit ! » 🤠

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𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑠ℎ 𝑐𝑙𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒 [𝑅𝐼𝑁𝐷𝑂]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant