𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟

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𝗔𝗮𝗮𝗵 𝗷'𝗮𝗶 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 (𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝘂 𝗺𝗮 𝗳𝗳 𝘀𝘂𝗿 𝗥𝗮𝗻), 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗜𝘇𝗮𝗻𝗮 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗳 𝗱𝘂 𝗕𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻⚠️

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« Tu vas me tuer si j'ouvre ? »

« Ouvre et tu vas voir. »

« Non. »

« Putain ouvre. »

« Promet moi que tu vas pas me tuer. »

Je l'entendis soupirer avant d'essayer de forcer sur le poignée de la porte pour la centième fois.

« Si t'aurais peur comme ça pourquoi t'as pris mon portefeuille sale garce ? »

« Pour t'embêter..? »

« Pourquoi faire ? Lâche ma veste ! »

« C'est toi qui lâche pas ma porte ! »

« Putain ! Je vais te tuer ! » s'exclama subitement le jeune homme en essayant de garder son calme.

« Calme toi, je te le donne par la fenêtre ! »

« Je suis ton chien ?! Ouvre cette porte ! »

Je fronça les sourcils, les mains tremblantes avant de prendre le courage d'ouvrir rapidement et courir aussitôt au fond de ma chambre me cacher sous mon lit-

« Tu pensais aller où comme ça ? » entendis-je avant quand ne m'attrape par la cheville.

« Hé ! » m'exclamais-je en me faisant traîner sur le parquet de mon petit appartement d'étudiante.

Il n'avait qu'à simplement prendre son portefeuille que j'avais préalablement posée au milieu du lit au draps complètement blancs, histoire qu'il le voit bien et partir ! Pourquoi me traîner ?!

« Je vais te taper tu sais ? » dit-il en me lâchant pour me regarder de haut.

J'essaya de me redresser du sol mais il m'ordonna de rester comme j'étais. Je soupira longuement pour lui montrer qu'il était ridicule avant d'obéir, je n'avais pas assez d'assurance pour me montrer courageuse et dominante aujourd'hui.

« Pourquoi tu m'emmerdes comme ça ? » souffla Rindo en s'accroupissant.

« Parce que c'est drôle- ? »

« Mauvaise réponse. » me coupa le jeune homme avant de se lever et me traîner encore sur le parquet froid.

Je commença à crier et bouger pour essayer de le déstabiliser mais rien ne pouvait le déconcentrer visiblement. Il était déterminé à me punir d'une manière extrêmement bizarre puisque me frapper lui coûterait beaucoup sur sa relation avec son frère. La situation était très cocasse me dis-je en me montrant subitement silencieuse, le temps de réaliser ce qu'il se passait réellement dans cette pièce. J'aurais jamais cru si un jour on m'aurait dit que je me ferais traîner en pyjama par un homme en costard dans mon petite appartement d'étudiante.

𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑠ℎ 𝑐𝑙𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒 [𝑅𝐼𝑁𝐷𝑂]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant