05 décembre 1999

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 ❗Lemon léger

Cher journal

J'avançais vers cette jolie, mais étrange petite maisonnette, je regardais à l'intérieur et découvrais un espace assez étroit telle une boîte.

Une table, un lit en piteux état, un placard et une cuisinière encombraient la pièce. J'entrais et éternuais, poussière et toile d'araignée étaient omniprésentes, mais l'endroit ne semblait pas abandonné pour autant.

Je me suis assise sur le lit et j'ai regardé à travers la fenêtre pendant une quinzaine de minutes, suite à cela, je me suis relevé, j'allais partir, quand j'entendis du bruit à l'extérieur, je me cachais dans le placard et juste après un homme rentrait, je vis à travers l'entrebâillement qu'il était plutôt grand et qu'il semblait en colère.

 Il fit les 100 pas, je stressais un peu, j'avais peur sur le moment qu'il vienne vers son placard et mes craintes arrivèrent plus tôt que je le pensais.

Il ouvrit la porte, au début, il me regarda puis il fit un sourire en coin, j'allais tenter de fuir, mais il m'attrapa, me balança sur le lit et se mit au-dessus de moi à 4 pattes.

Il m'attrapa une mèche de mes longs cheveux verts et la sentit, il me murmura ensuite dans le creux de mon oreille.

-C'est toi...

Je frissonnais puis le regarde avec crainte, il semblait si imposant.

-Vous me connaissez...?

-Oui et tu connaîtras bientôt la raison de ta venue ici.

Suite à ces mots, il me regarda comme s'il était affamé, je lui crachais au visage et détourna la tête et le suppliait de me laisser.

Il s'énerva et prit mon menton dans ses mains puis ses lèvres viennent se coller à mon oreille et il me murmura « Tu vas regretter ce geste ».

Du bout de sa langue, il me lécha le cou puis me le mordit sans aucune tendresse, ce qui me fait sursauter et me mit les larmes aux yeux.

Il passa ensuite sa main sur ma robe puis la releva et sans aucune émotion, il me l'enleva, en sous-vêtement devant lui... j'avais honte, il me regarda quelques instants puis avec un sourire sadique et sans retenue, il me fit un suçon sur la poitrine, je lâchais un gémissement incontrôlable, ce qui le poussait à continuer de plus en plus fort, des larmes coulaient, j'avais l'impression que ça n'allait jamais se finir.

La suite est facile à imaginer, il profita de mon innocence et de ma jeunesse. Puis quand, il finit son affaire, il m'allongea à côté de lui et me regarda avec attention, il essuya mes larmes... le seul geste tendre qu'il me donna puis je m'endormis seulement grâce à la douleur et la fatigue...

À ce moment-là, j'ignorais à quel point cet homme allait changer ma vie.

Le journal de Zoé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant