𝕷𝖊 𝖉𝖎𝖓𝖊𝖗 𝖊𝖙 𝖘𝖔𝖓 𝖑𝖊𝖓𝖉𝖊𝖒𝖆𝖎𝖓

278 18 18
                                    

PDV Hinata

Suite à ces courtes mais non moins désagréables salutations, nous nous installâmes à table. L'atmosphère de la pièce était étouffante, je parvenais à sentir la tension désagréable qui régnait entre les deux membres de la famille. Durant presque tout le repas, Yoko continuait d'user de son hypocrisie et lançait des conversations sur des sujets banals. Mais néanmoins elle ne s'adressait qu'à moi, et Kageyama était devenu encore plus renfrogné que d'habitude. Il ne disait pas un seul mot, jusqu'à ce que l'événement déclencheur se produise. Yoko m'adressa la parole:

« - Hinata, désolée que tu aies à assister à ça, mais je dois parler avec ce connard qui est sensé être mon fils. Je ne sais même pas comment tu fais pour le supporter.

Je ne répondis rien, bouche bée par les propos que sa mère tenait. Elle reprit ensuite son monologue, mais pour la première fois de la soirée, elle s'adressa cette fois-ci à Kageyama.
- Grosse merde, ta grosse merde de père est mort. En même temps normal vu qu'il fait partie de ses choses immondes que je ne vais même pas mentionner.
Bref, tu es invité à son enterrement, même si la seule chose qu'il mérite c'est son cadavre bouffé par des corbeaux qui lui chient à la gueule.

Je fus offusqué de ce que Yoko venait de dire. Pourquoi parle-t-elle du père de Kageyama comme d'une boîte de Pandore qu'il ne faut pas approcher ?
Kageyama ni une ni deux répondit dans un mélange de haine et de tristesse
- Comment OSES-TU parler de lui comme ça. Et bien sûr que j'irai à son enterrement. J'ai une dignité contrairement à toi poufiasse.

Ce fut au tour de Yoko de paraître choquée
- Comment me parles-tu espèce de fils à papa, et tu sais très bien ce que je sous-entends salopard.
Et tu comptes réellement aller à l'enterrement de cette ordure. Remarque, ça ne me choquerai pas, tu es aussi une ordure, et toute sa famille était des ordures, vous formerez une poubelle pour l'enterrement du plus gros de tout les déchets.

Je regardai la scène, yeux grands ouverts. Kageyama mit fin à cette mascarade à l'aide des quelques mots
- Oui je compte réellement y aller, et si il est une ordure, alors qu'est-ce que tu es ? Rien de plus que la grosse benne à ordure, dans la quelle il a fourré son énorme déchet... mais au final il l'a préféré à toi, et je le comprends. »

Yoko sanglota un court instant avant de lancer une dernière salve d'insultes et d'annoncer à Kageyama qu'elle serait ici jusqu'à Mardi. Nous n'étions que Samedi soir, les problèmes n'étaient pas fini.
Suite à ces événements, Kageyama me demanda de le suivre dans sa chambre, ce que je fis sans broncher, voulant éviter de rester en contact avec Yoko, ne serait-ce qu'une seconde de plus.
A l'instant où nous sortîmes du champ de vision de sa mère, Kageyama commença à pleurer, je voulus le prendre dans mes bras, mais je me rappelai que cela était risqué. Je lui pris discrètement la main, et nous entrâmes dans sa chambre. Nous passâmes cette soirée qui devait être en amoureux à ne rien faire. Je tentais de consoler Kageyama, mais je n'y parvenais pas. Cela me paraissait évident, puisque tout semblait graviter autour de son père, et de choses qu'il avait faites, mais ne voulant surtout pas le rendre plus triste ou quoi que ce soit, je ne disais rien. Au bout d'un certain temps, nous entendîmes Yoko qui allait se coucher, nous décidâmes de faire de même. Ayant encore mes affaires du camp avec moi, je me changeais et allais dormir, avec Kageyama dans son lit, mais il avait tout de même installé un matelas au sol, pour que sa mère ne se doute de rien.

La nuit ne fut pas une nuit, ni Kageyama ni moi ne dormîmes vraiment, nous ne parvenions pas à céder aux songes, tant la réalité venait de nous marquer. Nous nous réveillâmes à l'aurore, et je proposais quelque chose à Kageyama pour le distraire aujourd'hui. Nous allions aller faire les magasins, c'était l'opportunité parfaite, puisque les soldes venaient de débuter. Il valida mon idée, en se disant probablement qu'il n'avait rien de mieux à faire.
Nous déjeunâmes, puis nous passâmes notre matinée cloîtrés dans la chambre de Kageyama. Le midi arriva vite, et afin d'éviter de devoir côtoyer Yoko un repas de plus, nous décidâmes de nous rendre dans un fast-food. Après un court repas, nous débutâmes cette après-midi shopping, bien que Kageyama ne paraissait pas des plus joyeux. Nous pénétrâmes dans moults boutiques, jusqu'à finalement croiser Daichi et Sugawara, nous les saluâmes et continuâmes notre journée en leur charmante compagnie. Vers les coups de quatre heures,  nous nous stoppâmes à un café pour prendre un goûter. Kageyama avait retrouvé le sourire, mais si je me doutais que c'était provisoire. Sugawara, qui avait entre aperçu cette tristesse osa lui demander qu'elle en était la source. A mon plus grand étonnement, Kageyama lui répondit, et lui expliqua tout. Après cette courte pause, nous répartîmes en vadrouille pendant encore près d'une heure. Mais un événement se produisit. Ce fut comme un coup de fusil.

PDV Kageyama

Nous nous baladions tranquillement dans l'allée piétonne, main dans la main, accompagnés de Daichi et Sugawara. Tout était si joyeux que j'en oubliais presque ma mère. Après le goûter, nous reprîmes nos visites dans les magasins. Mais, pendant un laps de temps où nous allions d'un magasin à un autre, je décidai de remercier Hinata pour cette après-midi. Je l'embrassai durant de longues secondes, très longues secondes. Daichi et Sugawara nous regardaient d'un air paternel, et les badauds qui passaient par là n'y faisait pas plus attention que ça. Sauf une femme en manteau bordeaux qui nous fixai au loin. Une fois nos visages décollés, j'observai en sa direction pour savoir qui elle était. A mon plus grand désarroi, cette personne, c'était elle, la truande, la tyrannique.

PDV Yoko (aka grosse tchoin)

Pour m'éloigner de ce connard qu'est mon fils, je décidai d'aller faire les soldes, tranquillement. Je décidai de me vêtir de mon manteau Bordeaux et de me diriger vers le centre-ville. Après plusieurs boutiques et des tonnes d'emplettes, je m'accordai une petite pause goûter, pause qui fut des plus agréables. Je décidai alors de me remettre en route vers ma boutique favorite, quand sur le trajet, je vis deux personnes qui s'embrassaient au loin. Je me rapprochai et vis qu'il s'agissait de deux hommes. Cela me répugna instantanément, et une vision de dégoût me rappelant mon ex-mari apparut dans mon esprit. Je fus paralysé par la peur. Je continuai d'observer, quand le capuche de l'un des deux hommes tomba, laissant apercevoir une touffe de cheveux roux, semblable à celle de l'ami de ma chiasse de fils. Puis je vis son visage, c'était son ami. Comment avait-il osé me présenter un pd comme lui. J'en eu des frissons. Puis ils se séparèrent, je pus alors voir le visage de l'autre homme. A ce moment, j'eus une vision d'horreur. Mon fils, qui était déjà le plus grand des moins que rien qui touchait déjà le fond, venait de transpercer le fond. Il venait d'embrasser un homme. Cela me le rappela. Je faillis vomir. Après avoir été bouché bée pendant un instant, je réalisai complètement. Ce rouquin était son petit ami. Ils avaient dormi dans la même chambre. Ce fut trop pour mon petit cœur. Qu'avais-je fait pour mériter un fils aussi répugnant ?
Sans perdre un instant, je détalai comme un lièvre, ne voulant pas apercevoir une seconde de plus de cette mascarade.

PDV Kageyama

Ma mère nous avait vu. Je commençais à pleurer. Hinata ayant tout vu et compris me prit dans ses bras. Daichi et Kageyama, à qui j'avais tout expliqué, ne comprirent pas, car ils n'avaient jamais vu ma mère, et ne pouvait donc pas comprendre qui était cette femme qui venait de nous voir. Après quelques minutes, je commençai à essayer de me calmer. J'y parvins vaguement. J'expliquai au couple ce qui venait de se passer. Ils comprirent et décidèrent de me réconforter aussi. Je rentrai chez Hinata, qui avait gentiment voulu m'accueillir pour cette nuit, me disant que ce n'était pas grave. Je leur remerciais. Une fois au parvis de sa porte, il m'expliqua:

« - Bon, mes parents sont au courant pour nous et ils s'en foutent. MAIS ils sont de grosses commères, attend-toi à des questions vraiment... spéciales je dirais.

J'étais jaloux. Il avait son père à ses côtés, et une mère tolérante. Mais je lui répondis simplement
- Ok, ca sera toujours moins pire que l'autre conne, même si c'est les pires questions de l'univers. »

Après ces mots, nous pénétrâmes dans sa demeure.

———————————————————————————
1465 mots
Pas piqué des hannetons ce chapitre

Beaucoup d'informations mystérieuses... que se passe-t-il avec le père de Kageyama ??? Et pourquoi Yoko se comporte de la sorte ???

Sinon merci pour les 300 vues, on croise les doigts pour percer lol.

Tchao Jacquot

Une Question De Temps ~Kagehina~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant