♡Amoureuse d'un farceur♡ •Fred Weasley•

Chapitre 36: I love you Alana !

29 mars 1996

-Bravo Alana ! s'exclame Ella alors que je viens de réussir à faire apparaître un patronus durant un cours de l'AD à lequel on assiste.
-Merci !

J'allais ajouter quelque chose mais la porte de la Salle sur Demande s’ouvre et se referme subitement.
Je me retourne pour voir qui
est entré mais apparemment, il n’y a personne. Je mets quelques instants à réaliser que tous ceux
qui se trouvent près de la porte sont devenus soudain silencieux. Puis quelqu’un tire un pan de sa
robe à la hauteur de ses genoux.
En baissant la tête, j'ai la surprise de voir Dobby, l’elfe de maison,
qui regarde Harry sous son habituelle pile de chapeaux de laine.

—Salut, Dobby. dit mon frère, Qu’est-ce que tu… ? Qu’est-ce qui se passe ?

L’elfe tremble, les yeux écarquillés de terreur.

Autour de Harry, tout le monde s’est tues et fixait Dobby. Les quelques Patronus que les élèves ont réussi à faire apparaître s’évanouissent en une brume argentée qui rend la pièce beaucoup plus sombre qu’auparavant.

—Harry Potter, monsieur… couine l’elfe, tremblant de la tête aux pieds, Harry Potter, monsieur… Dobby est venu vous avertir… Mais on a ordonné aux elfes de maison de ne rien dire…

Il se précipite vers le mur tête la première. Je vois Harry, qui a une certaine expérience des autopunitions que s’inflige Dobby, qui veut le rattraper mais Dobby rebondit simplement contre le mur, le choc absorbé par sa pile de huit chapeaux superposés.
Hermione et plusieurs autres filles laissent échapper de petits cris de frayeur et de compassion.

—Qu’est-ce qui se passe, Dobby ? répéte Harry.

Il saisit l’elfe par son bras minuscule et le maintient à l’écart de tout ce qu’il aurait pu utiliser pour se faire mal.

—Harry Potter… Elle… elle…

De son bras libre, Dobby se donne un grand coup de poing sur le nez. Harry lui immobilise les deux bras.

—Qui ça, elle ?

Mais à la vue du visage du survivant, je sais qu'il pense savoir déjà de qui l'elfe voulait parler. Il n’y a qu’une seule « elle » qui puisse inspirer une telle terreur à Dobby. L’elfe lève les yeux vers lui en louchant légèrement et remue les lèvres sans qu’il en sorte aucun son.

—Ombrage ? dit Harry, horrifié.

Dobby acquiesce d’un signe de tête puis essaie de se cogner le front contre les genoux de Harry qui le tient à bout de bras.

—Et alors, Dobby ? Dis-moi, elle n’a quand même pas découvert ce qui se passe ici ? Elle n’a pas découvert l’A.D. ?

Je lus la réponse sur le visage effaré de l’elfe. Les mains immobilisées par Harry, Dobby essaie de se donner des coups de pied et tombe à genoux.

—Elle arrive ? demande Harry à voix basse.

Dobby laisse échapper une longue plainte.
—Oui, Harry Potter, oui !

Harry se redresse et regarde les autres. Immobiles, terrifiés, ils contemplent l’elfe qui se débat en tous sens.

—QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ ? s’écrie Harry, FILEZ !

Ils se précipitent tous en même temps vers la sortie et forment devant la porte une véritable mêlée d’où certains parviennent à émerger pour se ruer dans le couloir.
Je les entends courir à toutes
jambes et espère qu’ils auraient suffisamment de bon sens pour ne pas essayer de rejoindre directement leurs dortoirs respectifs.
Il n’est que neuf heures moins dix, il leur suffit d’aller se  réfugier à la bibliothèque ou dans la volière qui sont toutes les deux beaucoup plus proches.