??- 10, Jessy tiens-toi prête j'arrive !!
Je me vois courir dans la forêt dans le but de me cacher de mon petit rayon de soleil, Lexie, ma petite Sœur, de 2 minutes, ma jumelle, on joue à cache-cache, je ne me cache pas trop loin, derrière un arbre qui s'est effondré, j'attends qu'elle arrive, je ralentis ma respiration et j'attends... 5 minutes passe, puis 10, puis 15, puis 20, mais toujours rien, normalement elle m'aurait déjà retrouvée... J'ai un mauvais pressentiment, puis soudainement je ressens une douleur indescriptible, il lui était arrivé quelque chose de grave, je le sentais grâce à ce lien spécial qui nous relie toute les deux... Je me relève soudainement, mon arc et mes flèches toujours sur moi, je cours vers l'endroit où elle était avant que j'aille me cacher, arriver à l'endroit, elle n'est plus là... Un bruit surgit autour de moi comme si quelqu'un avait marché sur une branche, je prends une flèche comme un réflexe et tends mon arc en étant prête à tirer...
Moi- Lexie c'est toi ?
Ma question reste sans réponse, j'avance, tout en restant sur mes gardes, sur le chemin pour rentrer chez moi, dans l'espoir que Lexie y soit retourné pour rejoindre notre mère. Marchant à reculons, dans le but de garder face à moi les endroits d'où le bruit de branches est parvenue par mesure de précaution, je recule encore et encore puis je fini par glisser et tomber. Je me relève en vitesse et ressaisie à la même allure que mon arc qui m'a échappé et en voulant saisir ma flèche, de ma main droite, je réalise qu'elle est tachée d'un liquide rouge, je me retourne et...
Je me réveille en sursaut, remplie de sueur, toujours ce même cauchemar qui revient encore et encore, je remarque que j'ai mes deux armes en mains visant devant moi, le regard dans le vide, je baisse mes armes et les poses sur le lit, je m'assois tout en me frottant le visage, puis je regarde l'heure il est tout juste 4 heure 37 du matin, sachant pertinemment que ma nuit est terminée je descends dans la cuisine, pour boire un café.
Je prends une tasse dans le placard quand soudain je remarque du mouvement au niveau de la fenêtre, par réflexe je sors mon poignard de ma botte puis je remarque qu'il ne s'agit que de ma mère, je range mon arme à sa place et me fait mon café, une fois mon café près je vais rejoindre ma mère devant la fenêtre je lui fais un bisou sur la joue.
Moi- tu n'arrives pas à dormir ?Maman- non ce que tu as dit, à propos de Lexie me travaille un peu
Moi- tu sais il n'y a rien de certains, c'est pour ça que je dois faire des recherches.
Ma mère se tourne vers moi et me regarde fixement.
Moi- quoi ? J'ai quelque chose sur la figure ?
Maman- non ma chérie, tu es juste magnifiqueMoi- dit pas n'importe quoi maman, je suis comme d'habitude, je n'ai pas changé.
Maman- oh que si et tu es magnifique, encore plus que pouvait l'être ta grand-mère, viens avec moi
ma mère prend ma tasse et la pose sur la table ainsi que la sienne, et m'entraine à sa suite dehors, le temps est bon malgré qu'il soit si tôt, je suis toujours entrainé par ma mère dans le jardin, puis elle s'arrête
Maman- ferme les yeux, respire profondément, écoute ce qui t'entour, sens le vent dans tes cheveux concentre-toi sur la vie, sur les odeurs de la forêtJe fais ce que ma mère me dit, soudainement j'entends une biche et quelque seconde après je la vois, elle est près du ruisseau qui se trouve tout de même à environ 1 km et demi, j'ouvre les yeux choqués et je regarde ma mère
Moi- c'était quoi de ça ?Maman- tu as accepté le don, et lui aussi t'a accepté, tu as changé, tes sens son plus évoluer, tu entends mieux, tu voix bien mieux, tu ressens là vie et la mort, la souffrance et la joie plus intensément, et ses changement ont eu un impacte sur ton physique, viens on rentre
Ma mère repart vers l'intérieur de la maison et me mène jusqu'à la salle de bain.
Maman- ferme les yeux, respire profondément et ne panique surtout pas et quand tu te sentiras prête ouvre les yeuxElle me met devant quelque chose, je ressens le rebord froid de la porcelaine, j'en déduis donc que je suis devant l'évier et qu'en face de moi il y a donc le miroir....
Je fais ce que me dit de faire ma mère et quand je me sens enfin prête j'ouvre les yeux, mon reflet dans cette glace me coupe le souffle, mes muscles ce sont développer, devenant un peu plus imposant, mes cheveux sont passer du blond comme le soleil au noir corbeau avec les pointes rouge, mes yeux qui eux était noir corbeau sont devenue de couleur or.Je touche mes cheveux les manants devant mes yeux dans le but de vérifié que mon reflet n'est pas le simple fruit de mon imagination, puis la réalité me frappe et je réalise que je ne peux pas sortir comme ça.
Moi- maman, je ne peux pas sortir comme ça, les gens vont flipper.
Maman- je ne veux pas te blesser hein, mais heu tu fais déjà peur aux gens, ça rajoutera un truc en plus à ton allure de tueuse à gage, me dit-elle, pour me taquiner
Moi- maman !! Je ne te permets pas !!
Maman- à ça ne t'inquiète surtout pas, je me le permets toute seule, je te rappelle que je suis ta mère !
Moi- alors toi et papas vous allez bien ensemble, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre !
Je me retourne pour regarder ma mère et on se met tous les deux à rigoler, nous décidons de retourner nous chercher un café, et d'aller au salon regarder la télévision.
Moi- maman, elle était comment grand-mère ?
Maman- pourquoi ne pas aller là voir ?, le temps de faire le chemin elle sera déjà réveillé, puis avec le don je pense qu'elle est déjà aux courant de notre passage
Moi- quoi ? Mamie est encore vivante ? Mais comment ça se fait qu'on ne l'a jamais vue ?Maman- je ne pouvais pas vous emmener la voir sans que vous acceptiez le don de la famille, c'est comme ça... c'est une conditions pour garder ces dons, crois moi qu'elle vous aime et qu'elle vous connait, elle veille sur vous même si vous, vous ne pouvez pas la voir, je te donne l'occasion maintenant que tu as accepter ce dons...
Moi- c'est pour ça que quand on était petite tu disais que c'était une malédiction ?
Maman- oui, c'était un enfer pour moi de ne pas pouvoir emmener mes filles voir leur grand-mère alors qu'elles ne demandaient que ça, ça me brisait de vous voir triste quand les mamies des autres enfants allaient les chercher à l'école...
Moi- je comprends mieux maintenant, on y va du coup ?Maman- oui, mais à part si tu veux qu'on y aile en pyjama, on va s'habiller hein
Je souris à ma mère, et cours en silence à l'étage, je me prépare avec un jean cargo noir, un débardeur type basketteur rouge et mes fidèles Dr Martens.
Je mets mes armes dans leurs holsters que j'attache sur moi à leurs places, j'enfile ensuite mon éternel long manteau en cuire noir, je décide de ne pas cachet mes cheveux et mes yeux, je suis fière de ce que mes ancêtre m'ont légué, je prends mon casque et je descends dans le garage, ou je vois ma mère dans la même tenue que moi, prêt d'une moto noir avec des flemmes peintes dessus.
Moi- j'ai encore beaucoup à apprendre sur toi et la famille, je crois.
Maman- à part cette partie-là de moi, il n'y a rien d'autre, c'est promis, et puis d'abord tu penses que tu tiens tout ça de qui ? Aller on y va avant que les garçons ne se réveillent, on pousse les motos jusqu'à un peu plus loin dans la rue, sinon le bruit des moteurs vont réveiller ton père, tu sais à quel point il a le sommeil léger...
Je souris à ma mère et nous décidons d'y aller, nous poussons donc les motos jusqu'en bas de la rue, avant de monter dessus et de les démarrer, ma mère passe devant et je la suis, c'est partie pour une virée mère et fille et je dois avouer que j'aime beaucoup ça.**********************************************************************************************
merci à @madi_dnt de toujours me donner son avis sur cette histoire et de me motivé à continuer de l'écrire, je remercie aussi toute celles et ceux qui prenne le temps de me lire 😁
la suite au prochain chapitre, vous souhaitant une bonne lecture 😁
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Moi l'Elue ?
WerewolfJ'entends soudainement un bruit, du haut de ma branche, je me redresse en vitesse sur mes pieds avec mon arc et je tends rapidement une flèche tout en tournant rapidement et silencieusement sur mes pieds, rien, ça devait être un écureuil...