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¹¹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙾𝚗𝚣𝚎

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¹³⁹⁴ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|









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ABSENT.

C'est la première idée qui lui était venue à l'esprit. Il s'en doutait dès le départ à vrai dire. Lorsqu'il n'était pas installé sur la murette du lycée à lire un de ses ouvrages. Quand à la pause déjeuner, ils ne se sont pas rejoins sur le toit comme ils l'auraient fait habituellement. Mais le plus étonnant, ce qui lui avait permis de comprendre, avait été sa présence manquante dans sa salle de cours. Après tout, Keiji aurait simplement pu avoir l'envie de fuir Kotarō. Sans réelle raison par ailleurs. Mais ce n'était pas le cas, il n'était pas présent à son cours de français et ni aux cours qui suivaient.

Et ça, ça avait permis à Bokuto de ne pas s'inquiéter pour leur relation, car s'il n'était pas là c'était sans doute pour une tout autre raison. Raison qu'il ignorait pour autant. Il était bien égoïste mais s'en excusait intérieurement.

Kotarō avait finalement attendu le lendemain pour faire quelque chose.

Il marchait le long du couloir, les pieds las et les godasses frottant le sol lisse. Ses cheveux plaqués sur le visage -comme si de sa coiffure, émanait une source de magie, elle vivait en fonction de ses émotions et ça en était ridicule. Son regard était triste, ses lèvres pincées faisaient la moue. Kotarō avait tout sauf un visage rayonnant. Taciturne ? On aurait pu le décrire ainsi.

Le grisé avait croisé quelques-uns de ses amis dans le bâtiment principal, il ne leur avait même pas accordé un regard. Ça en était embarrassant mais ils avaient laissé de côté ce fait. «C'était un mauvais jour.» Une vérité par ailleurs.

Les couloirs étaient presque vides, il devait être dans les alentours de midi et la plupart des élèves étaient en pause méridienne. Les salles étaient vides, il y en avait quelques-unes qui étaient occupées par des bentos. Les tableaux noirs étaient blanchis par les craies, le cours précédent figurant toujours sur ceux-ci. Kotarō n'avait pas salué Konoha lorsqu'il l'avait croisé dans un couloir, seulement car il n'avait pas ce que le grisé cherchait.

Il s'attarda aux salles des deuxièmes années, où il y trouva quelques têtes familières, même si elles ne l'étaient que d'une simple et unique rencontre. Il s'était arrêté, regardant les portes en bois coulissantes, les fenêtres entrouvertes qui laissaient un large horizon sur la grande cour. La cafétéria qui était pleine à ras bord, des sandwichs dans chacune de leur main, un sourire gagnant sur leur visages lorsqu'ils avaient acheté le meilleur que la boutique avait à offrir.

Puis Kotarō s'était concentré une seconde fois sur les têtes qu'il connaissait de près ou de loin, la plupart étant des deuxième année.

Comme Akaashi.

Il avait pris son courage à deux mains et s'était jeté sur une opportunité. Kenma mangeait sur l'une des nombreuses tables gravées de graffiti -au compas pour la plupart. Yamamoto était tout proche, du pain dans son bec.

         —      Yo Kenma !

Il grimaça puis le dévisagea. Des onigiris au bout de ses doigts, se préparant à les déguster. Il fut pris de court lorsqu'il avait rencontré les prunelles citrine du dernier année.

         —       Bokuto ?

Il n'attendit pas plus, s'élança.

         —        T'es dans la classe à Akaashi non ?

𝙻'𝚒𝚗𝚌𝚘𝚗𝚗𝚞 •𝔹𝕠𝕜𝕦𝔸𝕜𝕒•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant