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J'essuie les cendres sur la joue et pousse la porte, des héros maintiennent les vilains à terre en attendant l'arrivée de la police. Je m'arrête en voyant mon frère, plaqué au sol et hystérique. Je le rejoins et le calme, personne n'ose faire quelque chose.

- Izuku, aide moi, ils vont nous arrêter !

Je caresse ses cheveux mais ne l'aide pas. Il va devoir payer pour le mal qu'il a fait. Quand il se rend compte que je ne vais pas le libérer, les larmes dévalent le long de ses joues, il arrête de résister.

- Mais qu'est-ce que j'ai fait...

Une de ses mais essaye de caresser mes plumes mais il n'attrape que des plumes carbonisées, noircies par les flammes. Il pleure de plus belle.

- Tout ça c'est de ma faute.

Je lui caresse la joue.

- Oui. Mais je ne t'en veux pas, tu as été aveuglé par ta colère.

Les policiers arrivent enfin.

- C'est qui lui? Un vilain? On l'embarque!

Le policier me passe les menottes. Je ne me débat pas, je suis trop fatigué de me battre pour tout.

- NON, ATTENDEZ, C'EST NOTRE CONTACT!

Shinso m'enlève mes chaînes et me relève. Son regard s'arrête sur mes plumes noires.

- Ça va ? Il c'est passé quelque chose ?

- J'ai brûlé vif quelqu'un.

Il a un sursaut de surprise mais ne dit rien.

- D'accord, ne le dit à personne, si quelqu'un te pose la question, tu ne parles pas.

Son regard me scrute.

- C'était lui?

- Oui.

- Je te promets que plus jamais rien ne va t'arriver.

- Ne fais pas ce genre de promesses, elle peut être mal interprétée.

Shinso est maintenant en charge de ma protection, je n'ai pas encore croisé Bakugo, et c'est tant mieux, je n'ai aucune envie de rencontrer le pseudo héros numéro un. Je mets un haut, un jean, des baskets, mon téléphone, mes clés et mon porte monnaie. Bien sûr, Shinso me colle au cul. Une fois en boîte, je me dirige vers le bar.

- Un coca s'il vous plaît.

- Un supplément ?

- Non merci.

Il me rend un verre de la boisson gazeuse que je bois cul sec avant que quelqu'un ne mette quelque chose dedans et me mêle à la foule. La musique m'emporte et je me laisse porter par mon corps. Une fille un peu trop collante vient se frotter contre moi, son mec, je crois, me regarde trop mal. Il se rapproche de nous.

- Touche pas à ma copine...

J'introduis ma langue dans sa bouche et lui roule une pelle. Je me détache de lui.

- J'en veux pas de ta morue, je préfère les bites. Reviens me voir si tu es intéressé.

Je lui fait un clin d'œil et il bégaie. Sa meuf change de cible, son mec prend quelques secondes avant de s'en rendre compte.

- Je...je suis pas PD!

- Tant mieux, va rejoindre ta meuf alors ou elle va se faire sauter.

Je vois Shinso au loin, le pauvre me cherche, je délaisse le mec et va rejoindre mon garde du corps en herbe. Il parle avec un mec, de loin je ne vois pas bien à quoi il ressemble.

Dear BrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant