Chapitre 14: Anniversaire sentimentale

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Il est midi, et j'attend mon client. Mais quand il arrive, je manque de faire une syncope. Je peux me tromper, mais lui semble me connaitre, pourtant il dit ne jamais m'avoir vu. C'est à ni rien comprendre. De plus, d'après le patron, il m'aurait choisit spécialement. Je me demande bien pourquoi. J'espère vraiment faire fausse route. Mais la meilleure manière de le savoir reste de lui demander. Il nous reste un quart d'heure avant l'arrivée du client de son rendez-vous. Autant poser un maximum de questions. Je décide d'y aller cash.

Moi: Qui êtes-vous?

Il me lance un regard que je n'arrive pas à déchiffrer. Je ne saurait même pas dire s'il est sensé être rassurant où malveillant.

???: Qui je suis? Mais ma petite chérie, c'est très simple, je suis ton père.

Ok, j'suis pas la seule à ne pas y aller par quatre chemin. Je ne peux que le croire, il ressemble comme deux gouttes d'eau au médecin qui m'avait ausculté quand j'ai fait mon malaise au travail. Il ressemble aussi à l'homme des photos que maman m'a montrée, bien qu'un peu plus âgé.

Moi: Tient donc. Et puis-je savoir pourquoi je devrais vous croire.

???: Ta mère s'appelait bien Clara Calentino?

Moi: Oui.

???: Elle à bien eu une fille du nom de Lidia Calentino.

Moi: Oui.

???: Quand le père a appris pour sa grossesse, il est bien parti?

Moi: Oui.

???: Et cet homme s'appelait bien Enzo Valento?

Moi: C'est ce qu'elle m'a dit, en effet. Pourquoi toute ces questions?

Il prend son porte feuille et en sort quelque chose. C'est une carte d'identité. Quand je lis le le nom et le prénom écrient dessus, je tombe des nues. Je ne me suis pas trompé. Cet homme est bien mon père. Je relève la tête et lui lance un regard mauvais. C'est un mélange de plusieurs émotions. De la colère, de la rage, de la haine et du dégout. Je ne peux pas me retenir, je sais que ce que je vais faire est interdit, mais je peux bien faire une exception. Je ne me retiens pas. Non. Je ne me retiens plus. Ma mains part toute seule pour venir s'étaler contre sa joue. Il esquisse un sourire en coin.

Enzo: Réaction naturel, je suppose.

Moi: Tu peux le dire.

Son regard envers moi change d'un coup. Une expression de colère s'affiche sur son visage et c'est à son tour de me gifler. Il y met tellement de force que je vacille et manque de tomber. Je me tiens la joue, elle me brûle tant c'était violent. Mais pourquoi à t-il fait ça?

Moi: Je peux savoir ce que j'ai fait pour avoir droit à un tel traitement?

Enzo: On insulte pas son père mon enfant.

Il semble amusé et moi j'affiche une expression surprise. Je ne comprend pas de quoi il me parle.

Moi: Je viens à peine de te rencontrer, comment aurais-je pu t'insulter?

Enzo: Tu ne sais vraiment pas? Il me semble pourtant que tu as fais passer un message des plus explicites à mon frère à mon égard. Attend, ça va me revenir...Ha! Ca y'est! C'était: "Dites lui que Lidia Calentino lui passe le bonjour, mais surtout qu'il aille profondément se faire foutre!"

Ho putain! Mattéo! Le médecin qui c'est occupé de moi après mon malaise à Carter Corp. C'est à lui que j'avais dit de lui faire passer le message. Me dites pas qu'il est rancunier au point de m'avoir chercher pour m'apprendre les bonnes manières? J'ai pas eu besoin de lui pour ça. J'ai élevé Luca Diego et Alessia et j'ai grandi pendant plus de dix ans avec Marco. Donc niveau leçon de morale, il est pas le mieux placé pour ouvrir sa gueule. Mais je passe outre son comportement et hausse les épaule avant de lui demandé:

Matt, le bad boy qui nous a sauvés (Is It Love Matt)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant