chap 7

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Point de vue de Sam :
Je n'en reviens pas. J'ai embrassé Bucky. J'ai enfin embrassé Bucky. J'éclate de rire. Lorsque je m'arrête, il plonge son regard dans le mien. Je prends sa main, et on se met en route pour rentrer.

Mais rentrer où? Je pose la question à Bucky, qui me réponds qu'il a un truc à régler avec un des ses voisins.

Lorsqu'il sort de l'appartement de son ami, il a l'air apaisé. Il m'explique qu'il est le père d'un des victimes du Soldat de l'hiver, et que Bucky vient de tout avouer. Son regard devient plus sombre. Je le prends dans mes bras et il pose sa tête sur mon épaule. Je respire son odeur, et je sens la chaleur de son corps contre le mien. Je propose à Bucky de le raccompagner chez lui. Il hoche la tête et me souris vaguement lorsqu'il s'éloigne.

Arrivés devant son appartement, je remarque qu'il fait nuit. Bucky aussi et il me force à rester dormir chez lui. Je rentre dans une pièce vide, avec pour seuls meubles un lit et une télé posée sur une commode. Cette pièce paraît si froide.

Bucky sort un matelas et me dit que je peux prendre le lit, de toute façon il sait qu'il n'arrivera pas à dormir.

Aucun de nous n'a faim, mais je sens la fatigue monter. Je murmure un bonne nuit et m'endors.

Je suis réveillé par une sorte de cri étouffé. Je me lève et vois Bucky, tournant dans tous les sens, le visage crispé et une larme qui perle au coin des yeux. Je me précipite à ses côtés. Je lui attrappe les épaules et le secoué légèrement. Il continue de se débattre dans son sommeil. Je le secoue de plus en plus fort tout en disant son nom. Aucun changement. Ce n'est pas là première fois que je l'aide durant un cauchemar, mais celui là à l'air particulièrement violent et douloureux.

Après plusieurs longues minutes à tenter de le calmer ou de le réveiller, je panique et l'embrasse. Le contact de ses lèvres me fait frissonner, j'adore cette sensation. Puis je remarque que Bucky me rends mon baiser. Il s'est réveillé. On s'embrasse un moment, puis on se sépare.

Son regard paraît calme mais je sais que ce n'est qu'une façade. Je le prends dans mes bras, et lui promet que tout va bien.

"Merci Sam
-T'inquiète, je suis là pour ça.
-Je vais devoir continuer à faire des cauchemars pour que tu reste, alors, dit-il en souriant légèrement.
- Je resterai autant de temps que tu le voudras."

Le silence s'installe. Quelques instants plus tard, il me repousse doucement. Son regard lumineux est empreint de désir. Sa beauté dans la lumière de la nuit me fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre. Je n'arrive pas à me détacher de ses yeux. Lentement, il se lève, moi aussi. Il s'approche de moi, et chuchote un dernier merci.

Bon ba re âmes sensibles s'abstenir hein

Puis, poussé par un élan inconnu, je me jette sur ses lèvres. Il ne semble pas surpris.  Au contraire, il passe un main sous mon T-shirt, le long de mon dos. Je sens mon coeur battre encore plus fort. Le contact froid de son bars métallique sur ma joue le fait frissonner. Dans un seul mouvement, je lui enlève son T-shirt et lui le mien. Ma respiration est haletante, j'ai tellement chaud, mais j'en veux plus.  Doucement, ses mains descendent le long de mon ventre. Les miennes se baladent sur son torse. Il descends plus bas vers mon bas de pyjama. J'avance ma tête pour lui mordiller le lobe d'oreille. Comme un signal, il me retire ce qui me restait d'habits. Je fais de même et le pousse violemment sur le lit. Il me sourit, une lueur de provocation dans le regard. Ses yeux derivent vers mon membre dur. Ma respiration s'accélère encore. Je sais qu'il en veux plus lui aussi. Je lui clouée les poignets contre le matelas. Dans un souffle commun, je fais ce dont j'avais envie depuis très longtemps. Trop longtemps. Il pousse un gémissement d'une voix rauque lorsque je le pénètre. Ses hanches commencent à bouger au rythme des miennes. Je sens chaque parcelle de nos corps qui se touchent. Jusqu'à ce que le plaisir arrive à son paroxysme. Comme si nous étions connectés, nous poussons notre ultime soupir en même temps. Épuisé, je m'afdale à ses côtés. Il prends mon visage entre ses mains et m'embrasse encore plus passionnément.


Pour les rares purs et immaculés: c'est fini

"Je crois que je t'aime, je murmure dans un souffle
- Il serait peut-être temps de t'en apercevoir !" Ricane Bucky

Je fronce les sourcils

"T'inquiète, je crois que je t'aime aussi," réponds finalement le centenaire.

Je m'endors après m'être assuré que l'homme à mes côtés ronfle assez profondément pour ne plus se réveiller.

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Désolée pour l'attente j'étais un peu occupée. Au fait dites moi si vous avez des idées ou des envies pour une prochaine fanfic. Merci 💖



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