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Les yeux cernés à cause de la pauvre heure de sommeil qui avait constitué ma nuit, mais les joues rosies dès que je repensais à l'une des causes de la courte durée de celle-ci.

Les mots d'Atsumu ne cessaient de resonner dans ma tête.

Il les a dit d'une manière si naturelle, comme si il n'avait même pas réfléchit à ses mots avant de les prononcer.

C'est une chose que j'aime beaucoup entre nous, rien n'est compliqué.

On se contente de profiter de la présence de l'autre, de se dire des mots doux, ou parfois on laisse le silence régner et ce sont nos regards qui s'échangent leur tendresse.

Dès l'instant où je l'ai rencontré, il n'a jamais quitté mon esprit.

Plus le temps passait, plus j'apprenais à le connaître, plus je tombais amoureux de cette homme.

Notre alchimie me parait inexplicable. Dès le début nous avons su que nous nous plaisions, et le reste s'est enchainé.

Sans parler, nous nous sommes offert des fleurs.

Sans parler, nous avons dansé.

Sans parler, nous nous sommes embrassé.

L'amour est un sentiment complexe, mais entre nous tout est si simple.

Mes paupières commençaient à s'alourdir tandis que je jetais un dernier regard à l'horloge qui affiché 06H37.

Je pensais enfin pouvoir être accueilli par les bras de morphée, mais celui-ci les refermait lorsque trois coups frappés résonnèrent.

Il semble bien que c'est dans une autre paire de bras que je vais m'endormir.

Un court débat eut lieu dans ma tête, me demandant si je devais enfilait au moins un pantalon avant d'ouvrir la porte. Mais la réponse négative l'emporta rapidement.

D'un pas lent je me dirigeais vers l'entrée pour ouvrir la porte. Dès l'instant ou ce fut le cas, Atsumu me serra immédiatement dans ses bras.

Passant une main dans ses cheveux, de l'autre je refermais la porte derrière lui.

Sans le lâcher, je l'amenais vers ma chambre.

En vue de la fatigue qui marquait mon visage, il comprit en quoi notre activité du jour se résumerait.

Il se mit alors à déboutonner sa chemise, puis le reste de ses vêtements finirent au sol.

Se glissant sous mes draps, Atsumu trouva rapidement place dans mes bras.

Nos jambes entremêlés, ses bras m'entourant. Je passais mes doigts dans ses mèches blondes tandis que son souffle chaud s'abattait au creux de mon cou.

Il y déposa un premier baiser, puis un deuxième, un troisième... Traçant ainsi un chemin vers mes lèvres où il déposa doucement les siennes.

La douceur de ses gestes m'apaisait, sa voix résonnant au creux de mon oreille me faisait frissonnait.

Mes paupières se faisaient lourde, et c'est dans ses bras que je me laissais enfin emporter par le sommeil.

AtsuHina || Le Gardien De Phare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant