Chapitre 7

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J'espère que ce chapitre vous plaira<3

Belle lecture.

~o0o~

Louis Tomlinson.

La porte claque ce soir. Je n'ai pas le temps de monter les escaliers pour rejoindre ma chambre et éviter la colère d'un homme comme Dan.

Alors je suis là, dans le salon, rentré depuis un petit moment maintenant. Le soleil a même fini par laisser place à la lune.

Je le regarde passer devant moi sans me lancer un seul regard. Je suis assis sur le canapé. C'est peut-être mieux ainsi. Il va dans la cuisine et ouvre tous les placards, la plupart étant vides...

« Tu n'es vraiment qu'un incapable ! Tu restes toute la journée ici et tu ne sais même pas faire les courses ! Tu ne sers vraiment à rien ! »

Ses mots rencontrent mon âme, qui les accueille avec douleur. Mon estomac se tord et ma gorge devient sèche. Je pourrais lui répondre, mais il ne m'en laisse pas le temps. Et puis ce serait me condamner que de faire cela. Alors comme toujours face à lui et sa colère diluvienne, je reste muet.

« Demain tu iras nous chercher de quoi manger, de l'argent sera sur la table, et tu n'as pas intérêt à acheter n'importe quoi. » Il me menace en me regardant de haut, de son air supérieur qui me fait baisser la tête, jusqu'à ce qu'il s'en aille jusqu'à sa chambre.

C'est seulement lorsque la porte de celle-ci claque, que je me permets de souffler, à la fois d'énervement, de soulagement et de lassitude.

Je me laisse tomber contre le dossier du canapé, ma tête se tournant sans conviction vers la fenêtre dont la vue donne sur la butte qui cache la mer, mon regard s'habitue doucement à ce paysage, mon esprit divague sur ma situation. Je vais devoir faire les courses demain, sans moyen de transport et sans savoir où se trouve le supermarché le plus proche d'ici...

Mais alors que je me perds dans mes pensées une silhouette apparaît devant moi. Je n'ai pas de mal à reconnaître ce garçon ; Harry, silencieux et pourtant si bavard, lorsqu'il parle en murmurant, dans sa tête là où personne ne peut l'entendre.

Pourtant je me suis surpris, à comprendre certaines émotions, réactions et bien d'autres de lui. Seulement en le regardant parler à la mer ne m'accordant que très peu de mots.

Peut-être qu'au fond, je l'ennuie et que c'est donc pour cela qu'il me parle si peu ?

Cela ne m'étonnerait pas, je parle trop, je le sais, et je ne suis pas tellement intéressant. Alors, je le comprends.

Néanmoins, s'il ne souhaite pas me revoir ou revivre une journée similaire à celle-ci, il faut tout de même que nous nous revoyons une dernière fois dans ce bateau qui semble lui appartenir, pour que je puisse récupérer mes vêtements qui n'étaient pas encore secs.

Peut-être que j'irai le voir demain, lorsque j'aurai fini les courses. Je finis par me redresser et je monte me coucher en cherchant sur mon téléphone le supermarché le plus proche d'ici.

Mais je souffle, déjà fatigué, en voyant qu'il se trouve à une heure d'ici. Heureusement pour moi que nous n'achetons pas de bouteilles d'eau, et que nous buvons directement l'eau du robinet...

J'éteins mon téléphone et le pose plus loin, cela ne sert à rien de chercher plus longtemps, il n'y a malheureusement pas d'autre solution.

Je vais devoir me débrouiller ainsi.

Parfois, j'ai l'impression d'être comme le bateau d'Harry, protégé par sa coque, gravissant les plus grandes marées, les vagues les plus intrépides, le temps qui n'obéit qu'à lui-même ; cette coque oui ; qui parfois se brise sous le choc d'un iceberg.

Notre fin était peut-être écrite ainsi. {L.S} ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant