Chapitre 15

30 7 3
                                    

Bonjour j'espère que vous allez bien ?

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Belle lecture.

~o0o~

Harry Styles.

« Je veux que tu sois conscient des risques que nous allons courir lorsque nous allons prendre la mer, Louis. », lui dis-je, alors que  attablés, finissant notre dîner, comme une douce mélodie qui se répète chaque jour.

Cela se répète, et nous nous y sommes habitués, sans que nous ne le cherchions réellement, et sans l'admettre totalement. Mais les faits sont là, nous avons nos habitudes, nous connaissons la grande majorité des habitudes de l'autre, et cela prouve bien que notre quotidien est devenu un doux murmure de toujours et encore, encore et toujours, comme hier et comme demain, comme demain et comme hier.

Mais à l'inverse des journées lassantes qui se répètent habituellement, celles que nous passons ensemble ne le sont pas, il y a toujours cette petite chose qui fait que c'est différent.

On s'y habitue, à cette petite chose, passionnément.

« Mais j'en suis conscient Harry. », je souffle, en le voyant si déterminé.

« Non tu ne comprends pas Louis, je veux que tu comprennes ce qui pourrait nous arriver une fois en mer. La folie peut nous prendre avec ces jours qui défilent sans changer de couleur ; la dépression peut survenir lors de nos recherches qui ne mèneront peut-être à rien ;nous aurons sûrement des disputes ; et surtout, la mort peut arriver lorsque nous partons en mer. Il faut être prêt à mourir.

– Je sais ce que c'est de voir chaque jour la même couleur, métaphoriquement peut-être, mais je le sais et je ne suis jamais tombé dans la folie, toi non plus. Je suis conscient que cette quête est probablement désespérée, que nous n'allons peut-être pas les retrouver. Mais nous n'allons pas tout perdre car nous allons retrouver notre liberté. Je sais que nous risquons peut-être de nous noyer, mais je ne veux pas passer à côté de notre liberté pour cela. Je ne veux pas avoir peur.

– Avec le risque de mourir, il y a aussi le risque de perdre l'un d'entre nous, Louis. »

Cela jette un froid dans la pièce, comme un morceau de glace qui rafraîchit l'âme. Peut-être n'avait-il pas pensé à cela ; à ce que seulement l'un d'entre nous puisse perde la vie ; à ce que cela pourrait signifier ; à ce que cela engendrerait. C'est pour ça que je lui ai appris toutes les bases pour survivre en mer, au cas où ce serait moi qui disparaîtrais. Je n'ai pas peur de le dire, je n'ai plus peur de le dire, mais si je viens à perdre Louis, ce n'est pas une seule âme qui mourra ce jour-là, mais deux.

Ses sourcils se froncent. Il me regarde, puis détourne le regard vers la table, là où se trouvent nos mains, ouvrant et fermant sa bouche sans savoir quoi dire, sans parvenir à trouver les mots.

Il n'avait visiblement pas pensé à cette éventualité.

Cela crée son charme ce soir, comme tous les autres jours. Croire que nous sommes éternels, lui et moi, lorsque nous sommes ensemble.

Il finit par secouer la tête de gauche à droite, rapidement. J'en profite pour prendre ses mains dans les miennes, et ancrer mon regard au sien qui se voile d'une lueur inconnue encore à mes yeux.

« C'est une éventualité qu'il ne faut pas négliger...

– Pourquoi toujours penser à ce qu'il y a de pire.

– Tu sais pourquoi.

– Parce que dans nos vies, c'est ce qui arrive le plus fréquemment... », je hoche la tête, avec tristesse, pour confirmer ses dires. « Pourquoi ne pouvons nous pas simplement vivre comme les autres, avoir une vie similaire.. ?

Notre fin était peut-être écrite ainsi. {L.S} ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant