Chapitre 18

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Je vous souhaite une très belle lecture pour ce dernier chapitre.

Louis Tomlinson.

Finalement, la fin de notre histoire était peut-être écrite ainsi, entre les vagues et la nostalgie de l'univers.

On s'est trouvés, on s'est découverts, on s'est laissés vivre, on a compris la mélancolie de l'autre, j'ai compris ta nostalgie Harry, tellement.

On s'est aimés, infiniment, un soupçon de tristesse résidant néanmoins dans nos baisers, peut-être qu'ils savaient, eux, ce qui allait nous arriver.

On s'est tus dans un silence qui nous semblait plus proche de notre vérité que la vérité elle-même, nous étions silencieux, là au bord de la mer, toi murmurant tes peines, moi criant sur tous les toits pour extérioriser les miennes.

C'est peut-être ce que j'ai aimé en premier chez toi, le fait que tu ne me trouves pas ridicule à crier mes peines ainsi.

Peut-être que si je t'avais demandé pourquoi tu ne m'en avais jamais tenu rigueur, tu m'aurais alors murmurer ces mots : « Hurle autant que tu le souhaites Louis, mais ne garde jamais de maux qui sont trop gros pour toi, tu n'y survivrais pas. »

J'aurais alors pris une gifle en pleine figure avant de comprendre le message que tu me chuchotais, comme tu chuchotais chaque jour à la mer ta douleur pour ne pas t'éteindre.

Contrairement moi, tu as toujours été d'un silence impressionnant. Je me suis demandé plusieurs fois si c'était parce que tu ne voulais pas de ma présence, puis j'ai compris que c'était seulement celui que tu étais.

Tu as su entendre ma douleur, c'est sûrement pour cela que nous avons fini par nous comprendre ainsi, parce que nous avons partagé nos souffrances.

Et c'est sûrement cela qui nous mène aujourd'hui à vaguer entre les flots, en une quête probablement désespérée.

Mais c'est notre histoire. La fin s'écrit peut-être ainsi. J'ai été heureux de partager un bout de ma vie avec toi Harry.

J'espère que tu pourras lire les mots que j'écris dans ce carnet. La tempête fait rage depuis des heures. Nous survivons pour le moment, mais je ne sais pas encore pour combien de temps, ni même si elle va finir parse calmer et nous rendre notre liberté.

Je l'espère, de tout cœur, parce que je ne veux pas que cela se termine ainsi. Je neveux pas avoir tant vécu pour finalement suffoquer entre les vagues cette fois-ci alors que nous devions enfin respirer. Je ne veux pas que le fin de notre histoire se termine comme ça.

Je veux encore vivre, avec toi, sur notre planète, je veux que nous soyons notre version du Petit Prince, enfin en paix.

Dans la version que je nous réécris, nous ne périssons pas à la fin d'une morsure mortelle de l'Univers. Non, nous vivons amoureusement. Pas heureux comme dans les contes de fées car nous n'arriverons jamais totalement à nous défaire de cette nostalgie qui nous habite et qui joue sur notre état mental. Mais nous vivrons éternellement amoureux, toujours à la recherche de liberté.

Parce que je t'aime, et je veux vivre de ce « je t'aime ».

-Alice^^

Notre fin était peut-être écrite ainsi. {L.S} ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant