Chapitre 8 [ 2/2 ]

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La minute suivante la dernière chaîne rendit l'âme, entrainant la perte des fils. Notre wagon et ceux de derrière ainsi détachés de la locomotive, entamaient leur chute vers... le sol de Ventus. Une bien fini chance, le sort nous épargne le vide interstellaire. 

Les gens hurlaient, pleuraient, priaient, et se bousculaient dans tous les sens. Je propulsais, un peu malgré moi, une vague d'ondes magnétiques qui les plongeai dans leur inconscient. D'instinct j'en avais protégé mes amis. Le silence tomba, seul restait le sifflement de l'air. 

Sean, les mains levées, provoquait des vagues d'air plus dense qui nous ralentissaient. Il suait à grosse gouttes et ses yeux convulsaient sous ses paupières closes. Il souffrait. Vick, d'une neutralité que rien ne pouvait ébranler, nous installa selon l'ordre que Charly nous avait appris. Nous devions être à une cinq-centaine de kilomètres du sol, mais cette distance diminuait à vue d'oeil. Je me "connectais" au flux d'énergie d'ici, et à ceux de l'Autre Monde et déversait dans mes camarades l'essence vitale. Tous l'alimentaient des réseaux auxquels ils avaient accès, et la redirigeait sur Sean. J'étais à la fois la prémière et le dernière de l'organisation, l'essence de la vie et  celle de la mort. Les énergies devaient se déverser dans un ordre précis pour ne pas détruire la personne. Sean transpirait moins, mais son visage restait incroyablement crispé. 

Désormais, ce n'était que quelques kilomètres qui nous séparaient du sol, et de la mort. Toutes nos chances de survies reposaient sur Sean. Tout son corps était tendu, et la résistance de l'aire se fit plus forte et plus tenace. Beaucoup moins disparate. Nous ralentissions, mais si nous nous crashons à cette vitesse là, nous serions morts. Il nous fallait trouver autre chose... de toute urgence. Mais que faire ?! Mis à part alimenter Sean du mieux que nous pouvions. 

La distance entre le sol diminuait encore beaucoup trop pour nous sauver. Vick se détacha de la chaîne, s'approcha des vitres et fit un  trou gigantesque là où nous allions nous tuer probablement. Tim sortit aussi et fit s'entremêler des branchages là où Vick avait creusé.

Tout à coup, la cabine se scinda en deux, nous fûmes tous violemment éjectés aux extrémités. J'entendis des cris. Les civils ne sont désormais plus à sauver  ... j'étais à moitié sonnée, et je ne pus retenir la plaque de vitres qui s'abattit sur moi. Le tranchant du verre se ficha à plusieurs endroits, dans mes bras, dans mes cuisses...

Je serrai fort les dents, la douleur me transperçait. Je ne savais pas qui avait été expulsé avec moi. La navette, ou du moins ce qu'il en restait, tournait dans tous les sens et les cris resonnaient dans ma tête. Je pivotai et m'accrochai du mieux que je pouvais à une relique de siège. Les bouts de verres s'enfoncèrent encore plus profondément dans ma chair. Les dents plus crispées que jamais, lorsque la cabine tangua encore et encore, et je fis appel à mes dernières forces pour rester dans l'épave qui tombait maintenant sans la moindre retenue. Je perdis connaissance quand nous nous écrasâmes sur le sol. 

FIN DU CHAPITRE 

hihi je sais que vous m'adorez ! 

J'attends avec impatience vos réactions, et, je vous dis qu'il y a du lourd à venir ! Toutefois ( et là vous m'adorez encore ) je ne pourrait pas publier cette semaine ! Donc rendez-vous la semaines prochaine prochaine ! 

Convictions - Les Six IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant