Tu es mon évidence. ♡

CHAPITRE 8

PDV Andréa :

Après être partie du café je suis rapidement rentrée chez moi.

Je suis bouleversée. Non seulement à cause du comportement de Castiel, mais aussi à cause de la conversation que j'ai eu avec son ami Jacob.

J'essaie de remettre de l'ordre dans mes pensées. Et surtout de me remettre de mes émotions.

Castiel..

Pourquoi je me prends encore la tête avec toi ?

Et puis, Jacob..

Je me demande encore comment j'ai pu entretenir cette conversation avec lui.

En tout cas, je ne sais pas depuis combien de temps Jacob et Castiel sont amis mais une chose est sure : il n'avait pas l'air de savoir qui j'étais.

Mais je ne peux pas en vouloir à Castiel de ne pas avoir parlé de moi.

Parce que j'ai fais pareil avec Will.

Et là, tout de suite, je me sens si malhonnête vis-à-vis de celui qui partage ma vie.

Il a fallu que je revienne pour que ce soit le désordre dans ma tête.

Et ça ne va définitivement pas se passer comme ça.

Je sors mon portable pour appeler celui que j'ai choisi pour être l'homme de ma vie.

Celui qui mérite toute mon attention, tout mon amour et tout mon temps.

Je ne sais pas s'il va répondre.

Je ne sais même pas s'il est déjà arrivé.

**

- Allô ?

Dès que j'entends sa voix je ressens comme un soulagement.

S'il y a bien une personne dont je dois me préoccuper, c'est lui.

Lui, et lui seul.

- Will ? T'es arrivée ? Demandai-je d'une petite voix.

- Oui. J'allais t'appeler justement.

- T'as fait bon voyage ?

- Tout va bien ? Tu es malade ? Me demande-t-il en rigolant.

- Quoi ? Non je ne suis pas malade. Pourquoi cette question ?

- C'est bien la première fois que c'est toi qui m'appelle depuis que t'es là-bas.

Il n'a pas tort. Cela fait seulement quelques jours que j'ai emménagé ici.. Mais c'est vrai que depuis que j'y suis, je ne l'ai pas vraiment cherché.

- Tu voulais me dire quelque chose en particulier ? Reprend-il.

Oui. En effet. J'aurais aimé te dire la véritable raison de mon appel.

J'aimerais ne rien te cacher et te dire la vérité.

Et même si ça date du lycée, c'est quelque chose qui a fait partie de ma vie. Et tu as le droit de le savoir. Car tu ne sais pas tout de moi.

Tu ne sais pas à quel point j'ai aimé avant toi.

Et je me sens coupable de t'avoir menti dans les yeux en te disant que Castiel n'était qu'un ami.

J'aurai sincèrement aimé te dire la vérité.

Mais...

- Andréa ? M'interpelle-t-il.

- Non, rien d'important. Je voulais simplement m'assurer que tout allait bien de ton côté.

... Mais je n'y arriverai pas.