Tu es mon évidence. ♡

CHAPITRE 11

PDV CASTIEL :

Jacob ne s'était pas fait prier et avait quitté la pièce en rigolant de la situation.
Un rire moqueur envers Emilia.
Parce qu'il sait, aussi bien que moi, que je ne compte pas rigoler avec elle.

Alors je me retrouve seul, adossé à un mur de cette pièce, avec elle.

Emilia..

Le seul lien que nous entretenons elle et moi, est sexuel.
Ni plus, ni moins.
Et depuis le départ, elle sait qu'il n'y aura jamais plus que ça entre nous.
Je lui donne ce qu'elle veut. Et elle me donne ce que je veux. Et ça s'arrête là.
J'ai l'air d'un connard.
Mais elle, elle a toujours été consentante. Et ce, en ayant bien conscience que nous ne serons jamais un couple.

Et puis, je fais bien ce que je veux de ma vie, non ?

Le silence était roi de cette pièce où l'on se trouvait.

Je ne disais rien. Et elle, elle attendait que j'ouvre la bouche.

- Qu'est-ce que t'as à trembler ? Demandai-je.

Elle fronça les sourcils d'incompréhension.

- Et toi, qu'est-ce que t'as à me regarder comme ça ? Réplique-t-elle.

Je rigole. Mais c'est un rire nerveux.
Et je vois dans ses yeux qu'elle a peur de ce que je pourrais lui dire.

Je me décolle du mur sur lequel je m'étais appuyé et, les mains dans les poches, je me balade dans cette pièce.

En même temps, je me saisis de mon paquet de cigarette qui se trouvait dans une de mes poches.
J'en prends une, je l'allume, et je la porte jusqu'au bout de mes lèvres.

- Pourquoi t'as fait ça ? L'interrogeai-je

Elle croisa ses bras. Elle était agacée. Mais là, tout de suite, elle ne peut pas l'être plus que moi.

- Pourquoi-t'as-fait-ça ? Articulai-je.

Elle laissa ses bras tomber le long de son corps.

- J'en sais rien ! Me répond-elle.

- Tu n'en sais rien ? Lâchai-je froidement.

Elle ne répond pas. Et rien que ça suffit pour m'énerver.

- Putain t'as cru que t'étais qui pour penser avoir le droit de te mêler de ma vie comme tu l'as fait ?! M'énervai-je.

- Qui je suis ?

Je vois bien que mes paroles suffisaient à la blesser. Mais elle est allée trop loin. Alors je n'aurai aucune pitié.

- Ouais, t'es qui ?! Répétai-je.

- Tu me baises toutes les semaines, toutes-les-semaines ! Et il suffit juste que j'approche ta pute d'ex pour que je ne sois plus rien à tes yeux ?

Vu la façon dont je la regarde. Elle regrette immédiatement les mots qu'elle venait de prononcer.

- Ma quoi ? Demandai-je en ignorant le reste de sa phrase.

Je la fixe pour qu'elle me répète, droit dans les yeux, ce qu'elle venait de dire.
Mais tout ce que je perçois, c'est sa peur.