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Camilla Morreti
Avril 2019 - Paris
Je trainais dans les boutiques avec Moctar et Tonia depuis une bonne heure maintenant, on cherchais un cadeau pour l'anniversaire Mathieu qui était dans moins d'une semaine, donc mes amis me traînaient de centres commerciaux en centres commerciaux.
Je m'arrêtais devant un magasin de vêtement, sans vraiment attendre le couple derrière moi j'entrais dans la boutique et je faisais un petit tour, histoire de voir.
Je n'avais aucune idée de cadeau, et c'est clairement ça le problème à chaque anniversaire de mon entourage, mon père c'est simple, c'est souvent une bouteille de vin, ma soeur de l'argent et pour Tonia du maquillage. Mais j'avoue que j'étais totalement perdue pour le cadeau de Mathieu.
Moctar - Ah bah elle est là, je tournais ma tête vers lui, on t'avait paumé.
- J'ai vu ça. Je pouffais de rire.
Moctar - T'as trouvé un truc ? Je secouais la tête de gauche à droite. Putain, même nous.
- Je suis perdue, je sais pas où donner de la tête.
Tonia - Au pire on lui offre un déguisement.
Moctar - De fou ! Je grimaçais en regardant mes amis. T'as des bonnes idées toi. Tonia souriait de toutes ses dents.
Je rigolais quand le couple courrait en direction d'un magasin de farce et attrape. Je n'allais certainement pas les suivre dans leur délire plus que louche, il fallait que je trouve un cadeau cool.
Soudain une idée semblait enfin venir dans mon esprit, je prenais mon téléphone et j'allais sur le contact de Léna, la soeur de Mathieu.
appel :
Léna - Coucou Camilla, ça va ?
- Coucou ma belle, ça va et toi ? On entamait une petite discussion avant que je ne rentre dans le vif du sujet. Dis-moi, je cherche un cadeau pour ton frère mais je trouve pas grand chose, t'aurais pas une idée ?
Léna - Si, tu peux lui offrir un jeu de play, ou nan attend, il aime bien genre les chevalières, c'est bagues là.
- Mais oui, merci tu me sauve !
Léna - Pas d'quoi ! Bisous !
- Bisous !
Je raccrochais et je sortais de la boutique de vêtement pour trouver une bijouterie ou quelque chose dans le genre.
Je trouvais une bijouterie qui, ma foi, avait l'air plutôt sympathique, je rentrais à l'intérieur et un homme venait vers moi.
