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Mathieu Pruski
Mai 2019 - Clamart
Je regardais les personnes qui arrivaient chez Tonia, elle faisait une soirée chez elle avec Moctar donc on était tous arrivé, tous sauf une seule personne. Et c'était la personne que j'attendais le plus.Je regardais mon téléphone pour voir si Camilla m'avait répondu, mais toujours pas. Je décidais d'aller sur le balcon pour fumer et pour essayer d'appeler ma meuf.
Je savais même pas si on était ensemble, mais j'crois que j'en avait un peu envie, même beaucoup. Elle aussi je pense, mais c'est compliqué d'être en couple alors...
J'appelais mon italienne et elle répondait au bout de deux sonneries.
appel :
Camilla - Oui amore ? Je souriais.
- T'es bientôt là ?
Camilla - Oui, y'a juste des putains de bouchons de merde et ça me saoule de fou là. Je rigolais. Mais frère avance !
- T'embrouille pas avec des bougs de trois mettre toi aussi.
Camilla - C'est un vieux en plus, putain.
Je rigolais encore plus quand elle insultait en italien tout le monde. Vraiment cette meuf c'est un sketch à elle toute seule. Elle me disait qu'elle arrivait dans max trente minutes et elle raccrochait.
Je finissais mon joint, je restais un peu dessus pour voir la voiture de ma brune arriver. Je finissais par rentrer parce que je me gelais les couilles, j'allais sur le canapé et j'attendais que Camilla arrive. Pour passé le temps je trainais sur mon téléphone, pendant je ne sais combien de temps.
J'entendais la porte s'ouvrir, des pas aussi et j'entendais surtout la voix de Camilla qui se plaignait des, je cite, putain de bouchon de merde. Je mordais ma joue quand je la voyais arriver, elle balançais son sac sur le meuble de sa meilleure amie, et elle se jetait dans le canapé, juste à côté de moi.
Camilla - Coucou. Elle posait sa tête sur mon épaule.
- Tu t'es battu avec un vieux ? Elle rigolait.
Camilla - Non, malheureusement. Je secouais la tête.
Je posais ma tête sur la sienne, sa présence m'avait direct apaisé, la brune prenait ma main et elle jouait avec ma chevalière. J'embrassais sa tempe et elle souriait, je prenais mon téléphone et je répondais à un message de Léna.
