dis-moi oui
Camilla MorettiJanvier 2019 - Clamart
Je venais d'arriver devant le collège de ma sœur Nina, elle finissait à dix sept heures, mais mon père ne pouvait pas la récupérer alors il m'a chargé de le faire. Et puis comme ça en attendant qu'il rentre du travail, Nina viendrait chez moi pendant quelques heures.
Quelques minutes plus tard, je voyais ma sœur sortir de son collège, elle restait avec ses copines quelques instants et elle tournait la tête pour chercher la voiture de mon père, certainement. Dès qu'elle apercevait, certes la voiture de mon père qui était un gros Range Rover, ce n'était pas notre papa qui l'attendait, adossé à la carrosserie, mais moi.
Sans plus attendre, elle marchait vers moi, pendant que je remettais correctement mon bonnet.
Nina - Camilla ?! Mais c'est toi qui viens me chercher ?
- Hm, papa avait du taff alors il m'a dit de te récupérer et on passe la soirée à la maison. Son sourire apparaissait sur son visage.
Nina - Faut juste que j'aille voir ma copine, deux secondes, et j'arrive. Je hochais la tête.
- Je t'attends dans la voiture. Elle hochait la tête et elle allait vers son groupe d'amie.
Je rentrais dans la voiture, qui était garée un peu plus loin. Je prenais mon téléphone en attendant que ma sœur revienne, et elle revenait quelques secondes plus tard, mais avec une amie à elle.
Nina - Camilla... tu peux ramener Léna chez son frère s'te plaît, il peut pas venir.
- Ouais montez. Les deux adolescentes montaient à l'arrière.
Léna - Coucou Camilla ! Ça va ?
- Ça va et toi ? Je lui souriais.
Léna - Ouais, c'était grave chiant les deux dernières heures.
Nina - Ah ouais ! Monsieur Flazt il est archi saoulant. Je ricanais. Tu sais il a dit quoi à un mec de ma classe ? Qu'on était des incapables et que si on réussissait pas notre vie c'était parce qu'on était débile !
- Eh bah, pas ouf comme prof'.
Léna - Le pire c'est qu'il est bizarre en plus.
Je me concentrais sur la route, et je demandais à Léna de m'indiquer la route pour que je la dépose chez son frère. Je fronçais les sourcils quand je me trouvais devant mon bâtiment, je tournais la tête vers les deux adolescentes à l'arrière du véhicule de mon père, en espérant qu'elles m'expliquent.
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dis-moi oui
Fiksi Penggemar- 𝐩𝐥𝐤 je ne sais pas où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne.