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Camilla Morreti
Août 2019 - Florence
Je remettais bien ma robe blanche avec mes mains, aujourd'hui on sortait avec des amis, et donc Andréa. Oui, j'avais décidé de dire à Andréa que j'étais disponible pour une sortie. J'allais certainement pas resté chez moi sans profité avec mes potes juste à cause d'un mec.
Mathieu avait fait je ne sais pas quoi en boîte, et honnêtement la vidéo que j'avais vu m'avais saoulé. J'avais vu une vidéo dans une des story Snapchat des garçons, de Mathieu avec une fille, elle lui parlait et elle posait sa main sur son épaule, on les voyait de dos.
Enfin bref, je sortais de chez ma grand mère après leur avoir fait un bisous sur la joue. Andréa était devant, les mains dans les poches de son pantalon, un p'tit sourire en coin sur les lèvres.
Andréa - Salut.
- Coucou, je m'approchais de lui et je lui faisais la bise, ça va ?
Andréa - Très bien et toi ? Je hochais la tête.
- On va rejoindre les autres ?
Andréa - Ouais. Je prenais son bras, et on marchait pour sortir de ma rue.
- Ils sont où ?
Andréa - Maëlle et Carl sont dans un café pas loins. Je hochais la tête.
On marchait dans les rues de Florence, le petit café se trouvait à même pas cinq minutes de marche, Andréa me parlait un peu de son métier, il avait l'air de si plaire, donc je suis contente pour lui.
- Mais tu as pas trouvé quelqu'un à Marseille ?
Andréa - Nan, pas vraiment. Il grimaçait. Et toi ?
- J'ai un copain, mais il est en vacances avec ses amis. Il hochait la tête.
Andréa - Il est pas venu avec toi ?
- Non, c'est encore frais entre nous pour qu'il vienne avec moi ici, rencontrer ma grand mère et tout...
Andréa - Il connaît ton père ? Je hochais la tête.
- Mais c'est pas vraiment la même chose là. Il haussait les épaules.
On arrivait devant le café, je souriais quand je voyais mes amis, ils m'avaient manqué eux aussi.
Maëlle, ma belle rousse, hurlait et venait me prendre dans ses bras en me serrant fort contre elle. Carl, mon beau brun, m'ébouriffait les cheveux avant de me serrer lui aussi dans ses bras.
Maëlle - Bordel, tu m'as trop manqué !
- Toi aussi mio caro. Je lui faisais un bisous sur sa joue.
