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Camilla Morreti
Août 2019 - Florence
Je sortais à peine de l'avion que ma grand mère, Livia, me sautait dessus, je souriais comme une enfant en serrant ma grand mère paternel contre moi.
Livia - Oh Signore, tu m'as tellement manqué ! Ma soeur arrivait en courant et ma grand mère la prenait aussi dans ses bras. Toi aussi tu m'as manqué piccolo mostro !
Papa - Et même pas ça vient voir son fils ?
Livia - Mais tais toi Emilio.
Ma grand mère prenait mon père dans ses bras, il embrassait son front et je souriais en les regardant. Ma grand mère regardait Sandra, elle regardait ensuite mon père avant de prendre ma belle mère dans ses bras et de lui faire la bise.
Ma tante sortait en courant de la voiture et elle me courrait dessus, ma tante, Alba, à neuf ans de moins que mon père, elle a donc trente-six ans, et franchement je suis super proche d'elle.
Alba - Ma chérie ! Elle me sautait dessus. Oh la la la la !
- Tu m'étouffes Al' !
Alba - Oups, pardon. Elle rigolait et elle prenait mon visage en coupe avant de me faire un bisous sur le front.
Papa - Lâches ma fille sorcière.
Livia - Emilio ! Elle lui frappait l'épaule. Votre père est horrible, j'en peux déjà plus. Elle nous parlait, à Nina et moi.
Alba - De toute façon c'est moi la Morreti préférée de maman.
Papa - Mais crois le.
Livia - Dans la voiture, allez !
Je mettais ma valise et celle de Nina dans le coffre de la voiture de ma tante, mon père et Sandra faisaient la même chose mais avec la voiture de ma grand mère, et on montait sur la banquette arrière de la vielle Mercedes d'Alba.
- Elle m'avait trop manqué cette voiture.
Alba - Je te la passe quand tu veux tu sais.
Ma tante conduisait sur les routes de Florence, j'adorais cette ville, et j'aimerais tellement finir ma vie dans cette ville, elle m'a vu dans tous mes états, triste, contente, énervée, bref. J'aime Florence, et chaque départ est très compliqué.
Nous arrivons environ trente minutes plus tard chez ma grand mère, elle habite proche du Palais Pitti, un palais que j'ai visité au moins trente fois dans ma vie, si ce n'est plus.
Ma tante se garait devant la maison de ma grand mère, je sortais les valises avec mon père alors que Nina était déjà en train de courir dans la maison.
