Calista se réveilla en sursaut d'un énième cauchemar et comme à chaque fois, sortit de sa chambre pour le salon, prendre des calmants pour se rendormir.Elle aurait pu déposer ça, près de sa table, vu que c'était quelque chose d'habituel, mais marcher lui faisait du bien en début de journée.
Elle put voir qu'il était deux heures du matin.
Plus que trois heures de plus pour voir le soleil se lever.
Sur ce constat, elle monta se recoucher, prenant soin de tout laisser allumer comme d'habitude.
*
- De ce que j'aurai entendu, l'orage commencera aux environs de six heures... tu pourras donc rentrer à cinq heures quarante-cinq... lui avait dit son patron, avant de s'enfermer dans son bureau.
L'orage à six heures, moi qui range à cinq heures quarante-cinq, sachant qu'il me faut dix minutes pour attendre le bus, et quinze minutes pour être chez moi.
- Non mais et puis quoi encore... s'indigna-t-elle en reprenant au plus vite son boulot.
Elle devait finir tout ça avant cinq heures du soir, ainsi, elle aurait le temps de passer faire ses courses avant leur pseudo-orage.
Tu crois que c'est encore du bluff ?
- T'voila toi.
Quand c'est pour me tenir compagnie les soirs, tu disparais et au petit matin, tu reviens comme une sainte.
Disparais où tu vas la sentir passer celle-là... murmura-t-elle en remplissant l'entête d'un courrier qu'elle devait envoyer rapidement par e-mailNe te fâche pas.
Je te l'ai déjà dit pourtant... J'ai un évènement qui se prépare et c'est très important pour- Chut chut je ne t'ai rien demandé demoiselle.
Dégage de ma tête, les gens ont commencé à me dévisager, je ne veux pas avoir à m'expliquer encore... murmura-t-elle en regardant tous ses collègues, si on pouvait le dire ainsi, la regarder comme d'habitude- Qu'y a-t-il ? La petite folle refait une crise comme d'habitude ? Entendit-elle d'une employée
- On ne t'a rien demandé chérie.
Le mieux serait donc que tu la boucles et que tu bouges ton cul, au lieu de passer toute la journée à mâcher du chewing-gum comme une traînée... répliqua Calista du tac au tac, faisant sourire tous ceux présents, alors que son éternel rival la regardait prête à en découdre.- Répète pour voir traînée ! S'exclama Maeva en quittant son poste
- Je te l'ai déjà dit Maeva. Tu ne peux pas te battre avec moi.
Je te frapperai comme on le fera avec un enfant mal poli qui dépasse les bornes.
Pire, je te traiterai comme un obsédé sexuel qui a des vues sur ma fille.
Ne me cherche pas... murmura Calista en balançant enfin son e-mail, avant d'enfin regarder son interlocutrice qui était tout énervée- Oh oh oh oh... On se calme... put dire l'un des leurs, voyant Calista sur le point de se lever, alors que sa concurrente semblait ne plus vouloir en découdre.
S'il sort et qu'il vous voit ainsi, on aura plus de discours matinal comme d'habitude, parce que vous serez virée donc non, restez en aux paroles, ça nous suffit... dit-il dans un sourire, soutenu par les autres employés, alors que Calista reprenait son travail.Maeva préféra aller se passer de l'eau sur le visage, car si les autres ne l'avaient pas vu, elle avait vu quelque chose d'effroyable ce matin, capable de faire trembler quiconque... et pour elle qui avait un sixième sens très développé, elle préférait ne plus provoquer Calista
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The heir of any clan
Paranormal- Il s'est réveillé.. Œuvre réservée à un public MAJEUR !