[HALF-LIFE] Sidelines

Année 3

"ETA cinq minutes. Préparez-vous pour HALO, mesdames", dit le pilote par interphone.

La cabine du vieil Osprey V22 brillait d'un vert néon terne tandis que les soldats se préparaient pour le saut en parachute secret. Les visages, masqués par des casques à visière et des masques à oxygène, se firent des signes de tête. Les hommes s'alignaient devant la porte de chargement arrière, qui s'ouvrit lentement.

"Quelle est la situation sur le terrain ?" a parlé le chef dans la radio de son casque alors que la porte s'ouvrait pour exposer le ciel noir et les nuages au-delà.

"Aucune activité de scanner... pour le moment. Je ne peux pas garantir qu'ils n'ont pas capté notre chaleur, cependant."

Le casque du leader s'est incliné d'une manière désapprobatrice. "Tenez-moi au courant. Activité la plus proche ?"

Il y a eu une pause. "Rien au sud de Los Angeles, on est tranquille jusqu'à Baja. Comme l'a dit le commandement, Charlie a laissé cette zone seul."

Un grognement vint de derrière le chef d'escouade. "Ouais, le commandement peut être vraiment fiable."

"Gardez ça pour vois, Marine," aboya le chef. Il a parlé dans son micro. "Très bien Eagle One, à dans douze heures."

"Bonne chasse, Colonel," dit le pilote.

Le colonel leva les yeux vers la lumière rouge qui le braquait du toit de l'avion. Pendant un instant, l'homme espéra presque qu'elle ne virerait pas au vert, leur donnant le signal de faire le plongeon final dans une éventuelle embuscade. Mais, juste à temps, la petite lumière a sonné et est devenue verte.

" Vous êtes prêt pour HALO", dit machinalement le pilote.

"J'ai toujours détesté cette partie," gémit le subordonné du colonel derrière lui.

Les Marines sont partis, chacun tapant sur l'épaule de l'autre avant de plonger. Le colonel est parti en premier, fendant l'air comme une balle. Il atteint finalement la vitesse terminale, celle à laquelle la vitesse de son corps cesse d'augmenter, et se laissa simplement tomber. En regardant à sa gauche, puis à sa droite, il pu voir certains des autres soldats. Ils avaient tous été entraînés pour cela, bien sûr, mais ce serait le premier saut secret réussi depuis la Guerre des Sept Heures.

C'était une sensation étrange, frissonnant dans les airs. Le colonel essaya de repousser les pensées de la première tentative de saut hors de son esprit. Il n'y était pas allé, mais il avait vu le flux vidéo transmis par l'un des soldats. Ils avaient tenté une opération de sauvetage à New York, dans l'espoir d'extraire le président et plusieurs autres scientifiques clés, mais à mi-saut, les sauveteurs potentiels ont été pris au milieu de l'une des dernières tempêtes de portail enregistrées et jetés horriblement. bien sur. Ils avaient atterri dans un nid de frelons, au milieu du centre-ville de New York, où ils avaient été déchiquetés par les crabes du Combine.

Un autre frisson. Il n'oublierait jamais ces cris.

Il fut tiré de sa rêverie par la voix de son second. "Je vois le LZ..."

Le colonel s'efforça de voir à travers l'obscurité, mais ce fut tout ce qu'il vit.

"Je ne..." balbutia-t-il, mais le major le coupa.

" Équipe, passez en IR."

Le colonel eut un sourire ironique, que personne ne vit malheureusement, car c'était une expression rare pour lui. Il tapota le côté de son casque, le petit mouvement créant une légère résistance à l'air, ralentissant sa descente. L'image sur sa visière a soudainement changé et les petites fusées éclairantes, qui avaient été larguées par des drones prédateurs la veille, ont brillé comme des balises dans la nuit.