I'd rather be alone [Fr] [TOME 1]

Chapitre 61 ✓

Journal de King Bomber Kill

Rah merde, j'aurais jamais dû faire ça. Maintenant je le sais, je le suis. Je suis...

C'est trop dur a dire. Disons que j'ai récemment découvert ce que ça voulais dire être

      Accompagner
     Malgré
l'  Ornement
d' Un
     Responsable
     Extra
     Ultra
   eXaspérant

Maintenant regarde juste les majuscules.

T'as compris quoi....

Mais, comment je vais lui dire?

Je sais que c'est réciproque mais ça reste dur à avouer. J'ai une réputation quand même.

Imagine il se moquait de moi? Non, il serait pas allez si loin quand même? ÇA M'ÉNERVE!

Bon, je lui dis demain, POINT!

3 avril

Quand on s'imagine avouer nos sentiments a quelqu'un c'est toujours fluide et sans accro. La vérité c'est que, même avec la plus grande confiance en soi du monde, au moment critique on pert tout nos moyens. C'est exactement ce qui s'est passé et dieu sait à quel point je hais ne pas tout contrôler.

Durant la première période,  j'ai grandement utilisé mon cerveau. Non, pas pour les cours mais pour ce qui allait se passer après.

Vers le début de la pause du matin, je pris tête d'ortie par le poignet et le tira hors de la classe. Aucune pitié pour la pile électrique avec qui il causait.

Comme on avait anglais les deux premières périodes, le reste de la classe était encore dans la salle.

Dans le corridor, je n'ai pas pu lui cacher entièrement ma gêne et le rouge qui me montait au joue. Il devait bien se marrer avec mon air charismatique et la rougeur qui m'ensevelait.

Après un long silence plutôt désagréable, il prit la parole sous un air faussement embarrassé mais tout en souriant.

- Kats, tu vas bien?

- Putain, fermes ta gueule.

Sans prévenir je l'ai... enfin, j'ai coller ma bouge sur la sienne. Bon, c'était pas une galoche non plus. C'était un tout petit bisou de rien du tout.

Mes hypothèses se confirmaient, une deuxième fois. Je suis accompagné malgré l'ornement d'un responsable extra ultra exaspérant.

Pourtant, il est tout l'opposé de moi. De son caractère à son physique. De sa manière d'agir à sa façon de penser. Tout est différent chez lui. De son sourire aguicheur (séduisant) à sa manie de toujours passer sa main derrière la tête dès qu'il est embarrassé.

Sur le coup, j'avoue que l'embrasser était un peu précipité mais bon, ce qui est fait est fait.

Après, Kirishima avait figé et j'avais eu peur qu'il me rejette à cause de ce que je venais de faire. Imagine que j'avais tout gâché.

Sauf qu'il s'est jeté sur mes lèvres.

Bon j'arrête parce que la vielle va se faire un plaisir à se foutre de ma gueule si elle tombe là dessus.

Au pire non, je continue et je lui ferais regretter sa lecture.

Donc, comme je le disais, il m'a ensuite lui-même embrasser et, quand il s'est éloigné, la pile électrique s'est fait repéré. Évidemment, il ne pouvait pas nous donner ne serait-ce qu'un moment de tranquillité ce bâtard. Me faire interrompre par c- ce- cette- chose, c'est frustrant.

Je n'ai pas vraiment pu reparler à Kiri de la journée puisque j'avais une récupération très importante et lui avait un rendez-vous donc il est parti durant le dîner mais n'est pas revenue de la journée.

Non, tu m'as cru. Qu'est-ce qu'il en a des imbéciles de nos jours. Même si tu n'es pas humain je vais quand même te traiter comme tel.

Bref, il est revenu à l'école un peu après le début de la dernière période.

Je l'avais retrouvé dehors, le pris de nouveau à part et l'amena devant un des grands chênes de l'école. Je préparerais mentalement à marcher sur mon ego pendant qu'on s'y rendait.

Il s'était assi par terre, épuisé de cette journée de cours et je m'étais placer, accroupi, devant lui.

Je le fixais du regard, laissant le sien choisir l'ambiance qui allait s'installer. Il m'avait souri avant d'ouvrir la bouche mais je l'avais arrêté directement.

- Tête d'ortie, avant d'ouvrir ta gueule et tout gâcher, je préférerais que tu te taise et que tu m'écoutes. Je ne te hais pas, évidemment. J'ai beau te l'avoir dit dix milles fois dans ma tête, je niais l'évidence. J'aurais pu te le dire autrement qu'en t'embrassant mais je ne savais pas vraiment quoi dire ou même comment te le dire. Bref, je crois que toi aussi, tu m'as rendu gay. dis-je avec le plus beau sourire que j'ai pu faire dans dans ma vie. Du moins, j'ai essayé pour qu'il ne doute pas.

4 avril