| HÉMÉRIS •

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TWENTY ONE PILOTS - Ride
“Je veux juste rester dans ce soleil que je viens de trouver
Je sais que c'est parfois difficile
Des morceaux de paix dans le soleil de mon esprit”

TWENTY ONE PILOTS - Ride“Je veux juste rester dans ce soleil que je viens de trouverJe sais que c'est parfois difficileDes morceaux de paix dans le soleil de mon esprit”

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| UNIVERSITÉ D'UCLA :


Envoyer valser une poubelle, me faire mal à la cheville, et hurler à plein poumon toute la douleur et la frustration accumulées par la même occasion n'étais pas ce que j'avais espérée en cette fin de première après-midi à UCLA. Cette journée avait été catastrophique – bien plus que celle de mon premier baiser dégoulinant avec Garret Alister en CM2 sur qui j'avais vomis l'entièreté de mon estomac juste après – du début jusqu'à la fin. 

 – Je ne regrette pas d'être venue dans cette université de merde aujourd'hui, s'écrit une voix féminine rieuse dans mon dos. 

Une minute. Il m'avait fallu une minute pour me rendre compte que non pas une, mais deux personnes avaient eu l'honneur d'assister à mon piteux excès de rage digne d'une enfant de cinq ans. Je voulais me fondre dans la masse, disparaitre, ne plus jamais revenir. La honte me hérissait les poils, à tel point que mes joues me brûlaient d'une chaleur incandescente. Je ne souhaitais à personne de se faire remarquer de cette façon, surtout pour un premier jour en tant que nouvelle étudiante. 

 – Je suppose que tu t'aies fait mal, m'attaque à son tour une voix masculine. 

Deux grandes mains m'agrippèrent les épaules avec force pour me retourner directement sur un torse épais recouvert d'une fine couche blanche. Peu préparée à ce soudain contact physique, mes mains envoient valser sauvagement les énormes paluches toujours positionnées sur moi. 

L'air accumulé dans mes poumons se relâche d'un coup sec par un soufflement las. Le garçon que je peux à présent observer avait deux grandes pupilles marrons, il était recouvert d'une épaisse touffe de cheveux blancs et d'une barbe naissante sur une mâchoire parfaitement carrée. Son visage était digne de la tête d'affiche d'un film – à croire que tous les garçons d'UCLA avaient été façonnés dans le même moule. 

– Arès est intimidant, mais il ne mord pas, ricane une grande brune.

Beaucoup trop occupée à détailler l'armoire à glace, la présence de la brune m'avait échappée. Elle me dévisage, un grand sourire aux lèvres. Visiblement, j'étais l'une des meilleures distractions de sa journée. 

Mes yeux passèrent du fameux Arès au magnifique visage de porcelaine de celle qui se tenait près de lui, réhaussée par une discrète paire de talons noires. Bon sang, même les filles surpassaient tout ce que j'avais pu voir jusqu'à aujourd'hui en terme de beauté dans cette université. 

– Je pense que ma divinité l'a subjugué, roucoule Arès à son amie. 

– Ta mocheté, rectifie Aurore. Ta tête de couille a dû lui faire peur.

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