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PDV JEONGHAN

Après avoir mangé un petit truc pour le dîner je me mettais devant la télé.
On sonnait à ma porte. Je regardais l'heure : 23h30.
Je regardais sur la caméra de la porte; c'était Seungcheol.
J'ouvrais.

- Seungcheol..il est tard qu'est-ce que tu fais ici ?

- je viens pour que tu t'excuse parce que tu ne le fais pas et tu me manques.

- t'as bu ?

- non je suis complètement sobre. Expliquons nous s'il te plaît.

- entre.

Je refermais la porte derrière lui.

- tu vas pas me mettre à la porte cette fois ?

- désolé..ça m'a surpris..j'aime pas qu'on s'initie dans mes problèmes alors que j'ai rien demandé.

- je suis désolé aussi, j'y ai été un peu fort.

- y'a un truc que tu dois savoir aussi...le lendemain que tu est venu..je suis retourné au travail, j'ai fini à l'hôpital parce que j'ai fais 2 malaises dans la même journée.

- et tu m'as rien dis ?

- attend..j'ai une explication...j'étais un peu en froid avec mon meilleur ami, il est très important pour moi. Je voulais l'énerver en disant que je voulais te voir et tout ça. Sinon je t'aurais appelé..vraiment.

- tu prends des somnifères ?

- j'ai arrêté. Je te jure.

- Jeonghan...je pensais que c'était moi qui devenait fou mais c'est juste toi qui va pas. On est pas fait pour être ensemble en fait.

- quoi..mais Seungcheol..attend, ne part pas cette fois.

Je retenais son poignet.
Je ne faisais rien à côté de lui. Ma perte de poids me faisait paraître d'un enfant à côté de lui.

- Seungcheol..y'a pas que toi qui a des sentiments. J'ai envie que tu sois avec moi. T'as raison, c'est pas toi le problème, c'est moi. Je suis maladroit et con.

- Jeonghan on peut pas continuer ce qu'on a commencé si je sais rien de toi. J'ai l'impression qu'on est deux ados là.

- j'ai besoin de toi merde. Je n'ai d'yeux que pour toi depuis l'autre jour, je ne pense qu'à toi, comment je pourrais m'excuser sans faire de boulette. Tu ne sais peut être rien de moi, mais je ne sais rien de toi non plus. On est au même stade.

- tu penses à moi ?

- bah oui espèce d'abruti, tu me plais.

- je ne pensais pas que tu m'aimais bien aussi..

- arrête de parler avant de savoir. On se réconcilie ?

- oui.

- à moins que tu compte partir dans 5 minutes, enlève ton manteau.

- oui.

- tu pars ?

- non je l'enlève.

- Sinon je suis désolé pour tout ce que j'ai dis l'autre jour soir. Tu ne méritais pas ça.

Seungcheol me prenait dans ses bras.

- tu as perdu du poids non ?

- oui.

- tu as l'air d'une plume. Tu veux me raconter pourquoi tu te sentais mal au point de faire des insomnies ?

On était sur mon canapé.
Je lui disais tout. Les insomnies de mon enfance, l'angoisse de mon travail, en passant par ma grand mère.

Il m'écoutait attentivement.

- c'était vraiment un cercle vicieux le travail. Ça me fait du bien de faire une pause. - terminais-je.

Seungcheol tenait ma petite main dans les siennes, 4 fois plus grandes.

Je posais ma tête sur son épaule.

- merci d'être venu ce soir.

- de rien.

- tu veux rester dormir ici ?

- comme tu veux.

- c'est un peu tôt pour qu'on dorme ensemble n'est-ce pas ?

- ça ne me dérange pas moi tu sais.

- coquin. 

Je me levais pour éteindre la télé.

- viens alors. C'est ma chambre.

- tu n'as pas d'autre chambre ?

- non, l'autre est transformée en bureau.

- personne ne dort jamais ici ?

- personne, sauf mon meilleur ami mais on dort ensemble également. Quoi ? Me regarde pas bizarre, ça fais 20 ans on se connaît et maintenant il est en couple.

- j'ai jamais dormi avec mon meilleur ami, bref.

- t'as jamais dormi dans le même lit que tes amis quand t'étais gamin ?

- si.

- bah c'est pareil.

- bref.

Je laissais Seungcheol se coucher à mes cotés. J'étais gêné et timide avec lui or, je n'avais jamais été comme ça.

- tu as besoin d'un câlin avant de dormir ? Tu dors ?

- non, je réfléchissais.

- tu as besoin de réfléchir si tu veux un câlin de ma part ?

- non, fais moi un câlin.

Je souriais.

- bonne nuit.

- toi aussi.

Le lendemain matin, lorsque je me réveillais, Seungcheol dormais encore profondément à côté de moi.

Je caressais ses cheveux qui étaient agréablement doux.

C'était le début.
Une nouvelle page qui se tournait.
Une nouvelle histoire d'amour qui commence tout juste, et qui j'espère, va durer dans le temps.

capture moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant