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Point de vue de Sacha.

Décidant d'aller faire un tour dans le camping afin de me changer les idées. J'ai toujours aimé me promener seul la nuit. Ça m'aide à me sentir vivant dans certains moments de ma vie. Mais aussi me rappeler qui je suis, la solitude et l'obscurité m'ont toujours aidé pour trouver les solutions à mes problèmes. Ce soir, j'étais juste très pensif et j'avais besoin de me changer les idées.

J'arrive au niveau des bancs du lacs, et j'aperçois une silhouette qui ressemble à celle d'une jeune fille. Je me rapproche peu à peu de celle-ci, et je m'installe à côté d'elle.

- La place est libre ? Lui demandais-je

- Non elle est réserve pour le pape !

- En plus d'avoir du répondant, la petite a de l'humour. C'est mon jour de chance wow !

- Eh mon coco, on va se calmer. Ne commence pas à me faire du rentre dedans car tu vas très vite retourner d'où tu viens.

- Madame me surnomme déjà, ça va vite dis donc avec toi.

- Sinon je pourrais savoir ce que fais-tu ? Me demandes la jeune fille en me lançant des regards noirs.

- Me changer les idées, et si possible parler avec toi.

- Tu crois que j'ai l'envie de te parler après ce matin.

Je constate qu'elle a vraiment mal pris mon comportement de ce matin.

Mais aussi tu veux qu'elle le prenne comment.

Toi, tais-toi. Je n'ai pas besoin de tes mauvaises pensées. Il m'arrive d'avoir les voix de ma conscience qui parle sans aucune raison.

- J'aimerais m'excuser pour mon comportement de ce matin. Je sais que je me suis comporté comme un con, je ne dis pas le contraire. Mais est-ce que nous pouvons repartir sur de bonne base et devenir qui sait, ami ?

Je lui tends la main pour faire comme les pactes et lui monter qu'elle peut avoir confiance en mes excuses. Vu sa tête, je pense l'avoir choqué ou je ne sais quoi. Elle ne doit pas être habitué à recevoir des excuses de la part d'un gars.

Pendant un certain temps, je laisse ma main dans le vide espérant qu'elle la serre. Puis au bout de 3/4 minutes, elle se décide enfin à me l'a serrée. Pendant cette poignée de main, je ressens un frisson et comme une sorte d'électricité. Qui sait, ça devait juste être mon imagination. Sacha le grand draguer ressentir ce genre d'émotion, non ce n'est pas dans mes cordes.

- J'ai cru que tu n'allais jamais accepter mes excuses.

- Je ne suis pas du genre à rester sur des embrouilles. Enfin je suis très rancunière, je pardonne mais je n'oublie pas comme on dit. D'accord tu m'as mal parlé mais ce n'est pas une raison pour que je continue à être autant désagréable.

À la suite de ça, nous restons quelques minutes dans le silence à contempler les étoiles. Nous pouvons seulement entendre nos respirations et nos battements de cœur. Qui au fil du temps commencent à se synchroniser. Et de devenir de plus en plus forte.

- Je pense que je devrais y aller, il commence à se faire tard, et demain je vais me lever tôt.

- Au faite moi c'est Sacha et toi ?

- Tu n'as pas besoin de savoir mon prénom, bonne soirée.

Sur cette réponse elle sans va s'en même me donner son prénom. Je la regarde s'éloigner pas à pas. Je ne quitte plus son corps des yeux et j'observe chacune des actions qu'elle fait avant d'arriver devant à son campement. Enfin je dis plus ça pour me rassurer on va dire, qui sait elle pourrait tomber sur un fou sur le chemin. Comme un psychopathe mais c'est principalement pour sa sécurité. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais je ressens le besoin de la protéger de toute chose. Qui peuvent être à la fois stupide mais aussi grave.

Après être restée un certain à la regarder à s'éloigner, je décide enfin à me laver afin de pouvoir faire un dernier tour dans le camping. J'ai besoin de décompresser, besoin de marcher tout en étant seul.

Je regarde mon téléphone que je n'avais pas touché depuis que j'étais avec cette fille. En parlant d'elle, je ne sais toujours pas son nom. On va dire que c'est la fille mystérieuse ou sans nom. Quel con je peux être parfois. Je n'ai aucune figure, je ne lui ai même demandé son nom. Bordel son nom, normalement c'est la première chose qu'on apprend chez quelqu'un quand on commence à se parler. Bref ça ne sera pas pour aujourd'hui.

Comme dans un rêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant